La semaine dernière, l'iPhone 12 a été retiré du marché français, car il émettait trop d'ondes électromagnétiques. Le fabricant conteste, mais cette semaine Apple est confronté à une grève des salariés de ses magasins en France en plein lancement de son nouveau modèle d'Iphone. Le mouvement a commencé ce vendredi 22 septembre et se poursuit jusqu'à ce samedi soir.
La France n'échappe pas à la hausse des prix qui touche une grande partie de la planète. Alors les syndicats des magasins Apple dans l'hexagone demandent 7% d'augmentation. D'après les syndicats, près d'un quart des salariés ont cessé le travail le premier jour. Ils demandent des augmentations de salaires à hauteur de l'inflation.
« C’est une accumulation depuis la fin du Covid, avec des conditions de travail, des plannings, beaucoup de choses qui ne vont pas dans l’organisation de l’entreprise, explique Tarek, délégué syndical CGT. L’inflation, ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase puisque l’entreprise ne veut pas proposer une augmentation annuelle qui soit supérieure à l’inflation. Ce qui veut dire concrètement qu’en proposant 4,5%, les salariés perdent du pouvoir d’achat. »
4, 5 % d'inflation en France depuis début 2023
4,5 %, c'est l'inflation en France depuis le début de l'année, mais les salariés d'Apple soulignent qu'en 2022, ils avaient obtenu une augmentation moins importante que le niveau de l'inflation. Pour le délégué syndical CGT, l'entreprise a largement les moyens de proposer mieux à ses salariés : « Les résultats d’Apple sont quand même assez extraordinaires. Même s’ils sont peut-être en baisse d’une année sur l’autre, on est quand même sur des chiffres assez incroyables puisque les deux derniers trimestres, on est entre 40 et 50 milliards de bénéfices nets ».
Et après la grève en France, les syndicats d'Apple en Espagne pourraient appeler eux aussi à cesser le travail dans le courant de la semaine prochaine.
RFI