"Je devais tout faire: les repas, le ménage, le repassage, m’occuper d’une famille de huit personnes, avec six enfants dont un atteint d’autisme, je n’avais aucun temps libre, pas de jour de repos. Je n’avais pas le droit de sortir. Et je dormais sur le sol, au pied du lit de l’enfant autiste qui pouvait se réveiller pendant la nuit. Ils m’ont traitée comme un animal", raconte-elle.
L’homme chez qui elle travaille est un employé de l’ambassade d’Arabie saoudite. À son arrivée en février 2010, il confisque son passeport et tous ses papiers. Après deux ans de calvaire, elle exprime son souhait de rentrer aux Philippines. Mais son employeur ne voit pas les choses ainsi.
Les femmes de ménage étrangères qui travaillent chez les Saoudiens ont subissent, toutes, les agressions verbales, physiques et même sexuelles.