Les Bleus ont gagné leur dernier match de la saison, lundi soir face à la Grèce au Stade de France (1-0). Ce fut long, très long (merci monsieur Lahoz) et laborieux, mais l'essentiel est là. L'équipe de France a réussi son mois de juin sur le plan comptable et c'est le principal. Les joueurs de Didier Deschamps ont déjà un pied et demi en Allemagne, où se déroulera le Championnat d’Europe en 2024.
LE JEU : CE FUT LABORIEUX, MAIS HEUREUX
Quatre changements et la confirmation de ce que l’on présageait : Didier Deschamps avait gardé le(s) meilleur(s) pour la fin et fait démarrer ceux qui étaient les plus à-même de jouer face à Gibraltar (0-3). Mike Maignan, Jules Koundé, Dayot Upamecano et Randal Kolo Muani ont fait leur retour dans un onze ressemblant beaucoup à celui qui avait étrillé les Pays-Bas en mars (4-0), Adrien Rabiot (blessé) mis à part.
Contre les Néerlandais, l’affiche avait vite été pliée. Contre les Grecs, le scénario n’a pas usé des mêmes ressorts et l’intrigue a traîné en longueur. A l’image des débats, partis sur un rythme encourageant mais qui s’est étiolé au fil des minutes. Et si les Bleus ont toujours dominé, l’étreinte fut celle d’une fin de saison. Intermittente. Finalement et malgré un manque d’énergie, les Bleus ont fait la différence quand Mateu Lahoz s’est résolu à – enfin – leur accorder un penalty. Sur le coup, il était difficile de faire autrement. Raté la première fois, retiré grâce au zélé Mr Lahoz, le coup de pied de réparation de Kylian Mbappé a suffi.
LES JOUEURS : UN MBAPPÉ BROUILLON, CAMAVINGA S'AFFIRME
Dans un collectif moyen, Eduardo Camavinga a tenté de secouer les siens ce lundi. Son bon match confirme l'ampleur qu'il a prise cette saison. Kylian Mbappé est certes l'unique buteur de la rencontre, mais il n'a pas été très incisif, comme sur l'incroyable quatre contre un loupé par les Bleus à la 90e+13. Personne n'a sombré dans une partie peu propice à cela.
Eurosport