Commémorer "la Nakba"
L’association Limousin Palestine appelle à un rassemblement le 15 mai à 17h30, place de la Motte à Limoges afin de commémorer "la Nakba" en solidarité avec le peuple palestinien.
Nakba, qui signifie catastrophe en arabe, est le nom que les Palestiniens donnent à la période entre 1947 et 1949, durant laquelle 800 000 d’entre eux ont été chassés de leur terre par des groupes paramilitaires juifs, puis à partir de la création d’Israël, par l’armée israélienne.
Le 6 mars dernier, les bulldozers de la municipalité d’occupation ont détruit trois maisons dans le quartier de Silwan à Jérusalem-Est. Les trois maisons des trois frères Totah. Scène de la vie ordinaire dans ce quartier où 60 000 Palestiniens vivent sous occupation depuis 55 ans, dans des conditions extrêmement précaires où la répression qui n’épargne ni les enfants ni les vieillards. Les frères Totah avaient construit leurs maisons il y a une vingtaine d’années, sans permis, permis demandés sans relâche et sans succès depuis 25 ans. Elles abritaient 18 personnes. Il y a 75 ans en 1948, victime de la Nakba, La famille Totah, a été chassée de sa maison qui se trouvait à l’Ouest de Jérusalem - comme 80 000 Jérusalémites. 75 ans après, cette même famille se retrouve de nouveau sans toit, dépossédée par les mêmes qui veulent voir disparaître les Palestiniens de leur terre. Elle vit de nouveau la Nakba, tout comme les communautés bédouines de Masafer Yatta, chassées du Naqab en 48 et 49 et chassées maintenant de la terre où elles avaient trouvé refuge ; ou ceux qui, déplacés à l’intérieur d’Israël voient aussi les bulldozers détruire leurs maisons à Akka ou sont contraints à Ramleh de les détruire eux-mêmes pour ne pas avoir à payer le coût des démolitions... Pour retrouver l’intégralité du communiquer à lire sur le site de l’AFPS
Pour en savoir plus :
Aux côtés d’associations de défense des droits humains, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine a signé une tribune dans le Monde le 2 mai 2023 pour demander à la France et au président de la République, Emmanuel Macron, d’agir pour la reconnaissance du crime d’apartheid. A lire sur le site de la Plateforme pour la Palestine
A lire la brochure pour avoir un aperçu complet sur le processus de la Nakba
Maison des droits de l'homme