Trois semaines après le début du conflit Hamas-Israël, une délégation de l’organisation palestinienne était ce jeudi 26 octobre à Moscou. Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri Kani était également dans la capitale russe. Les informations sur l’agenda et le menu des discussions sont restées parcellaires.
La communication officielle russe est restée très discrète. À peine quelques lignes en fin de journée sur le site du ministre des Affaires étrangères : « l'agenda régional a été discuté en détail, l'accent étant mis sur l'escalade sans précédent dans la zone du conflit palestino-israélien. Dans le même temps, la nécessité de cesser les hostilités dans et autour de la bande de Gaza et de fournir rapidement une aide humanitaire à la population palestinienne touchée a été soulignée ».
Plus tôt dans l’après-midi, cette seule précision concrète était donnée via les agences russes : la discussion, a été axée sur les otages détenus par l'organisation palestinienne.
Le vice-ministre des Affaires étrangères, lequel est aussi le représentant spécial du Kremlin pour le Proche-Orient, avait déjà prévenu il y a deux semaines : « Ce point nécessite une diplomatie discrète plutôt que des déclarations fracassantes ».
Depuis quelques jours, en Russie, la presse évoque un durcissement du ton du pouvoir vis-à-vis du Hamas, un mouvement qui n’est pas considéré comme terroriste par les autorités.
Interrogé ce mardi sur la question des otages de l’organisation, le porte-parole du Kremlin avait appelé à leur libération immédiate sans distinction de nationalité.« C’est notre position ferme », avait dit Dmitri Peskov.
On ne sait pas quand les représentants du Hamas vont quitter Moscou, mais le Kremlin a prévenu : « Vladimir Poutine n'a pas l'intention de rencontrer la délégation du Hamas, présente à Moscou. Mais une visite du président palestinien Abbas est attendue prochainement ».
RFI