Guerre Israël-Hamas : l'OMS s'inquiète des risques de famine et de maladies dans la bande de Gaza
La branche armée du Hamas a lancé une offensive surprise contre Israël, samedi 7 octobre, suivie de représailles de Tsahal. Des milliers de personnes ont déjà perdu la vie. Suivez les événements en direct.
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Après la mort de 14 soldats en 48 heures dans les combats contre le mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza, le Premier ministre israélien a affirmé que son pays payait "un très lourd tribut à la guerre". Le chef de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déploré dimanche la "décimation" du système de santé de Gaza ravagée par la guerre. Il a réitéré son appel urgent à un cessez-le-feu. Suivez notre direct.
La situation humanitaire reste catastrophique à Gaza après plus de deux mois d'une guerre que Benjamin Netanyahu souhaite mener jusqu'à l'élimination du Hamas.
Le chef de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a réitéré son appel urgent à un cessez-le-feu. Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré que "la décimation du système de santé de Gaza est une tragédie".
Le Premier ministre israélien a affirmé que son pays payait "un très lourd tribut à la guerre", après la mort de 15 soldats depuis vendredi.
Selon un nouveau bilan communiqué par le Hamas, les opérations militaires israéliennes dans l'enclave palestinienne ont fait 20 424 morts depuis le début de la guerre, le 7 octobre.
Un navire chimiquier japonais a été touché au large de l'Inde par un "drone d'attaque tiré depuis l'Iran", a affirmé l'armée américaine.
Deux pétroliers et un destroyer américain naviguant en mer Rouge ont également été visés par des drones lancés par les rebelles Houthis au Yémen qui ont promis de prendre pour cible tous les navires affiliés à l'État hébreu.
L'essentiel de la veille
Les bombardements israéliens ont continué samedi sur Gaza où plus de 20 000 palestiniens, selon le Hamas, ont été tués depuis le début des opérations militaires menées dans l'enclave.
L'armée israélienne a annoncé que cinq de ses soldats avaient été tués depuis vendredi en combattant dans la bande de Gaza, portant à 144 le nombre de soldats israéliens tués depuis le début de l'offensive terrestre de l'armée israélienne.
Après le vote d'une résolution de l'ONU, les Palestiniens espèrent un accroissement de l'aide humanitaire même si la portée réelle du texte sur le terrain reste encore incertaine.
Les efforts des médiateurs égyptien et qatari se poursuivent pour tenter de parvenir à une nouvelle trêve, après celle d'une semaine fin novembre qui avait permis la libération de 105 otages et de 240 Palestiniens détenus par Israël et l'acheminement de davantage d'aide.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère gazaoui de la Santé n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.