Selon le ministre français des Affaires étrangères, la situation humanitaire catastrophique "crée des situations indéfendables et injustifiables dont les Israéliens sont comptables".
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné fustige les autorités israéliennes qu'il juge notamment responsables du blocage de l'aide humanitaire à Gaza.
Les faits essentiels
La communauté internationale réclame un cessez-le-feu à Gaza et une enquête sur les responsabilités après qu’une distribution d’aide humanitaire a tourné à la tragédie, jeudi, à la suite de tirs israéliens et d’une bousculade. Des témoins ont affirmé que des soldats israéliens avaient tiré sur une foule affamée qui se précipitait vers des camions d’aide humanitaire dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire. Le bilan est de 115 morts et environ 760 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas - des chiffres invérifiables de source indépendante.
Une équipe de l'ONU ayant visité vendredi l’hôpital al-Chifa de Gaza, qui a accueilli des dizaines de blessés après ce drame, ont vu "un grand nombre de blessures par balles", a indiqué Stéphane Dujarric, un porte-parole de l'ONU. Du personnel du bureau humanitaire de l'ONU (Ocha), de l’OMS et de l’Unicef, les premiers à pouvoir pu se rendre dans le nord depuis plus d’une semaine, ont passé vendredi matin un peu plus de deux heures dans cet hôpital de la ville de Gaza, apportant médicaments et carburant, a expliqué Stéphane Dujarric.
L’Express