Le ministère saoudien de l'lntérieur a déclaré dans un communiqué que deux citoyens d'al-Qatif, Mohammed ben Khodr ben Hachem al-Awami et Hussein ben Ali al-Abou Abdullah accusés de terrorisme, ont été exécutés.
L'Arabie saoudite a également exécuté le Yéménite, Mohammed Abdelbaset al-Mualmi accusé d'espionnage et d'être affilié aux Houthis.
De plus, les corps de ces trois condamnés à mort ont été cachés par les autorités saoudiens dans un lieu inconnu.
Les organisations de défense des droits de l'homme ont condamné les exécutions en Arabie saoudite, affirmant qu'ils étaient des prisonniers d'opinion et chiites, sans aucun lien avec le terrorisme, malgré le communiqué du ministère saoudien de l'Intérieur.
Des militants saoudiens ont appelé la communauté internationale à faire pression sur le gouvernement de Riyad pour qu'il mette fin aux exécutions politiques de chiites dans la région orientale de Sharghieh et de certains prisonniers yéménites.
Le mars dernier, l'Arabie saoudite a exécuté aussi en une seule journée 81 hommes, dont 41 chiites de Qatif et 7 yéménites dont deux prisonniers de guerre.
D'autre part l'Organisation Ensan pour les droits et les libertés a condamné le meurtre de sept travailleurs migrants yéménites par les gardes-frontières saoudiens au port de Raqo, le qualifiant de crime " horrible", car les travailleurs avaient été torturés avec des fils électriques.
Cette Organisation a aussi exprimé ses inquiétudes concernant les milliers de travailleurs migrants dans les centres de détention saoudiens en appelant toutes les organisations internationales et locales à condamner et dénoncer ces violations, en violation des conventions et accords internationaux.