Passe vaccinal et port du masque : ce qui change au 14 mars

Les restrictions continuent de s'alléger, ce jeudi 3 mars, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé la fin du port du masque dans la quasi-totalité des lieux où il était obligatoire et la fin du passe vaccinal au 14 mars. Le passe sanitaire restera toutefois en vigueur dans les établissements médicaux, comme les hôpitaux et les Ehpad, de même que l'obligation vaccinale qui s'applique aux soignants, a-t-il précisé. 

Sur le front de l'épidémie, tous les indicateurs sont au vert. Santé publique France enregistrait, ce mercredi, 23 840 personnes contaminées actuellement hospitalisées - contre 24 437 mardi. Parmi elles, 2 329 sont prises en charges en soins critiques, contre 2 408 la veille. "La situation s'améliore grâce à nos efforts collectifs", a déclaré Jean Castex. 

Suspension du passe vaccinal

"La situation s'améliore grâce aux mesures que nous avons prises, les conditions sont réunies pour une nouvelle phase d'allégement des mesures", a déclaré le Premier ministre, qui a annoncé, à partir du 14 mars, "une suspension du passe vaccinal partout où il s'applique". La décision a été prise mercredi matin, en conseil de défense sanitaire, alors que l'épidémie affiche un très net recul. Enfin, le Premier ministre a précisé que le passe sanitaire dans les maisons de santé ou les maisons de retraite resterait obligatoire. Aussi, l'obligation vaccinale s'applique toujours au personnel soignant. 

Fin du port du masque obligatoire

Jean Castex a par ailleurs annoncé que le port du masque restera "obligatoire dans les transports collectifs de voyageurs". Depuis lundi 28 février, le masque n'est déjà plus obligatoire dans tous les lieux soumis au passe vaccinal (excepté dans les transports de longue durée) : restaurants, théâtre, salle de sport, etc. "Le passe vaccinal nous permet, dans un contexte où la pression épidémique se réduit fortement, et comme nous l'avons déjà fait avant cette vague, de supprimer l'obligation de port du masque dans les établissements recevant du public", avait déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran, le 11 février. 

L'Express