L'ancien directeur de l'IHU Méditerrannée de Marseille dresse dans son livre un portrait élogieux aussi bien de lui-même que de sa carrière.
"Au moment où je suis entré dans la vie professionnelle, j'avais déjà conscience du potentiel hors du commun qui était le mien". L'ancien directeur de l'IHU Méditerrannée de Marseille, Didier Raoult, publie ce jeudi son autobiographie. Et il y dresse un autoportrait très élogieux, selon les premiers extraits publiés par nos confrères de La Provence.
"Il m'a donc fallu attendre d'être étudiant en médecine et de toucher l'éthologie pour comprendre que cet intérêt que je suscitais malgré moi était sans aucun doute lié au fait que j'étais un mâle alpha", écrit le professeur marseillais désormais retraité.
"Chez moi, le moi est effectivement surdimensionné. Je le constate, parfois je le regrette, car aussi loin que je me souvienne, cela a souvent suscité les pires jalousies à mon égard", estime Didier Raoult.
Des inspecteurs avec "strictement aucune compétence"
À propos de l'institut qu'il a dirigé avant de prendre sa retraite, Didier Raoult est dithyrambique. L'ensemble des "professeurs en exercice" dans le domaine des maladies infectieuses auraient ainsi été "formés scientifiquement chez moi et y ont validé leur thèse de science en microbiologie ou en pharmacie".
Un établissement que des "'inspecteurs' [qui] n'avaient strictement aucune compétence" ont souhaité "réduire au silence, voire (...) éliminer", selon Didier Raoult, à la suite de la gestion de la pandémie et des prises de position de ce dernier, notamment sur l'hydroxychloroquine.
Didier Raoult a dirigé l'IHU Méditerranée à Marseille jusqu'à la fin août 2022 et s'est vu reproché depuis sa gestion de l'établissement avec des "manquements" et un "autoritarisme", selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales et de l'Inspection générale pour l'enseignement supérieur et la recherche.
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