Les urgences de l'hôpital Lyon Sud ont été évacuées d'urgence ce vendredi 8 mars, entre 12h et 15h. Au moins deux personnes ont été victimes de malaises.
Le service des urgences de l’hôpital Lyon Sud, situé dans la métropole entre Oullins, Saint-Genis-Laval et Pierre-Bénite, a été évacué d’urgence, d’après nos informations confirmant celles du Progrès.
Du gaz s’échappe d’une machine de chantier
Au moins deux personnes auraient fait un malaise, à cause d’une intoxication au monoxyde de carbone.
Vers 11h45, le gaz d’échappement d’une machine d’un chantier en cours à l’hôpital Lyon Sud « s’est brièvement propagé au sein du service d’accueil des urgences (SAU) de l’établissement », nous indique la direction des Hospices Civils de Lyon (HCL).
Des professionnels et des patients se sont plaint de maux de tête. Deux patients ont alors été détectés positifs au monoxyde de carbone par les médecins.
Une quarantaine de personnes évacuées
Les sapeurs-pompiers sont intervenus entre 12h et 15h. Au total, 37 personnes ont été « potentiellement exposés ».
« Tous ont été testés, y compris ceux qui étaient partis et qui ont été recontactés pour un test. Au total, quatre d’entre eux ont été testés positifs, à des niveaux jugés non-inquiétants pour leur état de santé », selon les HCL. « Les patients déjà pris en charge ont été réaffectés dans d’autres unités de l’établissement, des lits ayant pu être libérés », poursuit l’hôpital.
A 14h15, les taux de monoxyde de carbone relevés par les pompiers dans les locaux du SAU affichaient des niveaux normaux » et l’hôpital a pu rouvrir normalement à 15h.
Enquête interne ouverte
« Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine et les circonstances exactes de l’incident », affirment les HCL à actu Lyon.
Le monoxyde de carbone est un gaz incolore, inodore, toxique et potentiellement mortel qui résulte d’une combustion incomplète, et ce quel que soit le combustible utilisé : bois, butane, charbon, essence, fuel, gaz naturel, pétrole, propane. Il diffuse très vite dans l’environnement.
Chaque année, ce gaz toxique est responsable d’une centaine de décès en France.
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