Entre le Real Madrid et la Ligue des champions, la magie opère toujours. Dans cette 67e édition de la C1, les Madrilènes ont livré des batailles dantesques pour éliminer successivement le PSG, Chelsea et Manchester City. En finale, au Stade de France de Saint-Denis, le Liverpool FC se dressait sur le chemin des hommes de Carlo Ancelotti. Un sacré client donc.
Mais cette fois, le Real n'a pas eu besoin de signer de retour d'enfer pour l'emporter. Une défense en béton armé et une efficacité chirurgicale ont permis aux Espagnols de sortir vainqueurs (1-0) et de ramener la Coupe aux grandes oreilles en Espagne, quatre ans après leur dernière victoire.
Un mur belge dans la cage madrilène
Cette finale a mis du temps à démarrer. Des incidents aux abords du Stade de France ont poussé l'UEFA a retardé le coup d'envoi de 36 minutes. Durant le premier acte, les joueurs de Liverpool se sont montrés les plus audacieux dans le domaine offensif et ont légèrement dominé les débats.
Seulement voilà, en face, il y avait Thibaut Courtois. Le gardien a sorti des parades de grande classe face à Mohamed Salah (15e) puis face à Sadio Mané (21e). Le Belge a dévié le tir du Sénégalais sur le poteau.
Juste avant la pause, alors que le Real n'avait encore rien montré en attaque, Karim Benzema a cru réussir le coup parfait en ouvrant le score (43e). Mais l'arbitre assistant a signalé le Français en position de hors-jeu, et les assistants vidéo du sifflet principal Clément Turpin ont confirmé cette décision.
Vinicius et Courtois délivrent Madrid
Après la pause, les débats dans l'entrejeu se sont équilibrés, Liverpool a perdu en fluidité et le Real a fini par faire la différence... sur son unique frappe cadrée de toute la rencontre. Oublié au second poteau, Vinicius Junior s'est jeté sur un centre-tir de Federico Valverde et n'a laissé aucune chance à Alisson Becker, le portier du club anglais (59e).
Menés, les Reds n'ont dès lors plus eu le choix et ont jeté toutes leurs forces pour revenir au score. Jürgen Klopp, l'entraîneur de Liverpool, a lancé dans la bataille Diogo Jota, puis Naby Keïta et Roberto Firmino. Mais rien n'y a fait. Malgré nombre de tentatives, il y avait parfois Militao, et très souvent un Courtois en état de grâce pour tout déjouer. Les défenseurs du Real ont plusieurs fois congratulé leur portier tant celui-ci a été déterminant.
Le Real Madrid, monstre de solidité et d'efficacité, remporte donc sa huitième finale de Ligue des champions consécutive. Sa dernière défaite remonte à 1981 et un match perdu à Paris face à... Liverpool. Ce vieux mauvais souvenir est bel et bien exorcisé. Encore une fois, les Merengue règnent sur l'Europe avec 14 sacres en C1, soit deux fois plus que l'AC Mila
RFI