Après avoir tué deux personnes, le jour de l’ouverture du Mondial féminin, le tireur avait été retrouvé mort. L’autopsie a confirmé qu’il s’était tué, a annoncé lundi la police néo-zélandaise.
L’auteur de la fusillade dans le centre d’Auckland, la ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande, le jour de l’ouverture du Mondial de football féminin, jeudi dernier, s’est en fait suicidé, a annoncé lundi un porte-parole de la police nationale.
L’attaque, qui s’était produite sur un chantier de construction, avait causé la mort de deux personnes en plus de celle du tireur. Une autopsie de ce dernier, qui était âgé de 24 ans, a mis en évidence des blessures reçues lors d’échanges de coups de feu avec des policiers, mais un haut responsable de la police, Ross McKay, a confirmé que «sa blessure mortelle» avait été «auto-infligée».
La police a estimé que l’attaque n’était pas directement liée au grand tournoi de football, ni motivée par des considérations politiques ou idéologiques. Le tireur était connu de la police et avait des antécédents de violence familiale et des problèmes de santé mentale.
Pas de permis de détention d’arme à feu
Selon les forces de l’ordre, il avait fait l’objet d’une ordonnance d’assignation à résidence, mais bénéficiait d’une dérogation pour travailler sur le site où la fusillade a eu lieu. Il n’avait pas de permis de détention d’arme à feu. Et selon le commissaire de police Andrew Coster, «rien n’indiquait qu’il présentait un niveau très élevé de risque».
Quatre des personnes blessées dans la fusillade sont toujours en convalescence à l’hôpital, dont un officier «qui aura un long chemin à parcourir pour se rétablir», a ajouté Ross McKay.
Le Matin