Elle appelle la police après avoir égorgé sa mère

Une quinquagénaire a perdu la vie à Sézanne, victime de plusieurs coups de couteau. La fille de la victime, âgée de 20 ans, serait mise en cause. L'enquête se poursuit.  

Qu’a-t-il donc pu se jouer au domicile de cette famille résidant à Sézanne, rue Gaston-Laplatte, rue généralement calme ? C’est la question à laquelle devront répondre les enquêteurs suite au drame qui s’est produit peu avant midi vendredi 18 août. C’est un voisinage choqué qui a vu arriver, peu avant l’heure du déjeuner, les véhicules de secours. Selon les informations recueillies, ce serait la fille de la victime qui aurait contacté les services de secours. Arrivés sur les lieux et malgré leurs efforts, les sapeurs-pompiers de Sézanne, dépêchés sur les lieux en même temps que les SMUR de Sézanne et Romilly-sur-Seine, n’ont pas réussi à sauver la victime qui est décédée sur place.

Arrivés sur les lieux également, un imposant dispositif des forces de l’ordre dont la Brigade de Gendarmerie de Sézanne à laquelle s’est jointe la Brigade de Recherche d’Épernay et l’identification criminelle venues pour tenter de faire la lumière sur l’affaire. Le médecin légiste est également arrivé sur les lieux pour examiner la victime. 

Une dispute qui tourne au drame sanglant

L’enquête demeure confidentielle pour garder le secret de l’instruction, mais les militaires de la Gendarmerie vont analyser scrupuleusement tous les éléments recueillis pour élucider les circonstances du drame. Une dispute serait à l’origine du drame. Outre les témoignages du voisinage, les enquêteurs disposeront des déclarations de la fille de la victime et des indices retrouvés sur les lieux du crime.

Sept blessures par couteau

La victime présente sept blessures par couteau dont cinq au cou et deux aux mains.

Retrouvée près du corps de sa mère, la jeune fille a été interrogée par les forces de l’ordre et elle a été placée immédiatement en garde-vue. Le parquet de Châlons-en-Champagne indique que la jeune fille est soupçonnée d’homicide sur ascendant. Le substitut du Procureur de la République s’est d’ailleurs rendu sur place rejoignant les enquêteurs de la Brigade de recherche. 

Selon les premières indications, la jeune fille n’est pas connue des services de police et n’a jamais eu de démêlés avec la justice. 

Si la fille de la victime semble mise en cause, il convient cependant de ne pas oublier qu’elle jouit de la présomption d’innocence. 

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