Le président américain se sent très bien et ne ressent aucun symptôme de la maladie, a précisé le médecin de la Maison blanche ce samedi.
Joe Biden, testé positif une première fois au SARS-CoV-2 il y a neuf jours, avec des symptômes légers du Covid, va devoir retourner à l'isolement et la Maison blanche a annoncé l'annulation de ses déplacements prévus ces jours prochains dans le Delaware et le Michigan. "Je n'ai pas de symptômes mais je vais m'isoler pour la sécurité de tous ceux qui m'entourent. Je suis toujours au travail et je reprendrai bientôt la route", a déclaré le chef de la Maison blanche sur son compte Twitter.
La Maison blanche a déclaré qu'il resterait à l'isolement jusqu'à ce que ses tests soient de nouveau négatifs. Kevin O'Connor, le médecin de la Maison blanche, suppose que ce test positif est en quelque sorte un "rebond" de positivité que certains malades du Covid peuvent connaître lorsqu'ils ont été traités, comme Joe Biden, à l'aide de l'antiviral Paxlovid. Le président américain, qui est âgé de 79 ans, avait été testé négatif au cours des quatre jours précédents. Son médecin ne prévoit pas de le mettre à nouveau sous traitement, étant donné son absence de symptômes.
Une rechute possible 2 à 8 jours après un test négatif
Le rebond de positivité est rare même si une polémique a agité le monde médical aux États-Unis au printemps dernier.
Ainsi, le Vidal.fr indique que des médecins avait signalé que "certains patients immunocompétents, qui avaient suivi un traitement de 5 jours par nirmatrelvir, souvent associé au Paxlovid, et qui s'étaient rétablis, avaient connu une rechute 2 à 8 jours plus tard, y compris chez les patients vaccinés". "Leur charge virale, initialement négativée, est redevenue positive avec possibilité de contamination des cas contacts", détaille le Vidal.
Les symptômes de ces rechutes ont disparu spontanément. "Ces cas n'étaient pas des réinfections et aucun autre agent pathogène respiratoire n'a été identifié".
Le laboratoire Pfizer avait alors révélé que lors des études cliniques autour du nirmatrelvir, "plusieurs participants avaient présenté des rebonds de la charge virale entre le 10e et le 14e jour après la fin du traitement, et que ce phénomène s'était également produit chez certains sujets ayant reçu le placebo".
Fin mai 2022, les autorités américaines avait publié un guide "indiquant qu'un bref retour des symptômes peut faire partie de l'histoire naturelle de l'infection par le SARS-CoV-2 chez certains patients, indépendamment du traitement par nirmatrelvir, ajoutant que rien ne prouve qu'un traitement supplémentaire soit nécessaire".
Selon les autorités américaines, "la suppression de la multiplication virale par le nirmatrelvir pendant le traitement pourrait réduire l'exposition du système immunitaire à l'intégralité des antigènes viraux, retardant ainsi l'acquisition d'une immunité pleinement efficace. Des études sont en cours pour évaluer les effets d'un traitement de plus longue durée".
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