“Le Mossad a fait l’histoire” en annonçant, le 18 août dernier, la nomination de deux femmes à “des postes de direction” de l’agence de renseignements israélienne, désignées par les initiales en hébreu aleph, l’équivalent de la lettre a, et qof, l’équivalent de la lettre k, écrit le quotidien israélien The Jerusalem Post.
- a ainsi été nommée à la tête du département du renseignement du Mossad. Elle sera responsable du renseignement stratégique ainsi que de plusieurs dossiers, dont le programme nucléaire iranien, la normalisation d’Israël avec le monde arabe et le terrorisme international.
De son côté, K. a été nommée à la tête du département Iran, “le domaine d’activité principal” du Mossad. Comme son nom l’indique, elle sera responsable de la stratégie face à la “menace iranienne sous toutes ses formes” en matière d’opérations, de technologie et de renseignement.
C’est la première fois que des femmes sont nommées à ces postes, précise le journal.
La gent féminine en force
À A. et K. s’ajoute également H., la numéro deux de la direction du renseignement du Mossad, donc l’adjointe de A. Désormais, explique The Jerusalem Post, il y a désormais quatre femmes dans le commandement supérieur de l’agence.
Le chef du Mossad, David Barnea, s’est félicité de ces nominations et a rappelé l’importance des femmes au sein de l’agence.
“De nombreuses femmes occupent tous types de rôles dans les opérations, en tant qu’agents et opérateurs d’agents, et sont intégrées au cœur des opérations et du renseignement, où elles font preuve de talent, de professionnalisme et d’ingéniosité.”
Le journal israélien rappelle que la femme à avoir occupé la plus haute fonction au sein du Mossad était Aliza Magen, nommée directrice adjointe du Mossad il y a trente ans.
Courrier international