Erdogan rencontre Abbas et le chef du Hamas Haniyeh à Ankara
En raison de leur rivalité, la dernière rencontre des deux leaders palestiniens remonte au 5 juillet 2022 à Alger.
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Erdogan a saisi l’opportunité pour rappeler son soutien «à la cause palestinienne». Le contenu de leurs échanges est resté secret.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le chef du Hamas Ismail Haniyeh se sont rencontrés mercredi chez le président turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara, a annoncé la présidence turque.
«Le président Erdogan a rencontré le président palestinien Abbas et le chef du bureau politique du Hamas Haniyeh qui sont en visite officielle en Turquie, au siège du palais présidentiel», a rapporté la présidence dans un communiqué.
Soutien à la cause palestinienne
Aucun détail n'a filtré sur le contenu des échanges. Cette rencontre en Turquie intervient quelques jours avant la réunion prévue dimanche au Caire entre les responsables des différentes factions palestiniennes. La dernière rencontre entre les deux responsables rivaux palestiniens datait du 5 juillet 2022 à Alger : après plusieurs années de brouille, ils avaient été alors réunis par le président algérien Abdelmadjid Tebboune.
Mahmoud Abbas avait été reçu mardi après-midi par Recep Tayyip Erdogan avec lequel il avait donné une conférence de presse. Recep Tayyip Erdogan avait assuré à cette occasion que la Turquie continuerait «de soutenir la cause palestinienne par tous les moyens possibles». La Turquie avait vivement condamné début avril les affrontements dans la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, Recep Tayyip Erdogan estimant qu'Israël avait franchi une «ligne rouge».
Ces rencontres de responsables palestiniens interviennent alors que le processus de paix israélo-palestinien est au point mort, dans un contexte de violences en Cisjordanie occupée, les plus importantes depuis des années. De même, la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait été initialement annoncée en Turquie cette fin de semaine avant d'être ajournée. Benjamin Netanyahu est confronté à une grave crise politique et à une grève générale après l'adoption par le Parlement d'une mesure clé d'un projet de réforme judiciaire controversé.