Selon l'Institut international pour les études stratégiques (IISS), l'armée israélienne compte 169 500 hommes et femmes, dont 126 000 dans l'armée de terre, auxquels s'ajoutent 400 000 réservistes.
Nous avons mobilisé 300 000 réservistes, plus que ce que nous avions jamais fait dans un laps de temps aussi court, a déclaré sur X (ex-Twitter) le lieutenant-colonel de réserve Jonathan Conricus.
Elle est par ailleurs une des armées les mieux équipées du monde. Puissance nucléaire, elle compte aviation, chars et autres blindés, artillerie ainsi que son puissant système de défense antimissile Dôme de fer.
Israël bénéficie d'un avantage militaire et technologique significatif sur le Hamas et les groupes alliés. Mais une opération offensive sera coûteuse, car elle entrera dans un environnement hostile.
Puissance nucléaire supposée, Israël bénéficie d’un programme de coopération militaire avec Washington qui, en 2021, dépassait les 125 milliards de dollars versés depuis 1948.
L’offensive terrestre, annoncée comme imminente après les attaques du 7 octobre, n’a pas encore été déclenchée.
Renforcement américain
De part et d’autres, les alliés des deux camps échangent joutes oratoires et gesticulations militaires.
Les Etats-Unis ont annoncé samedi dernier un renforcement de leur dispositif militaire face aux « récentes escalades par l’Iran » et ses alliés.
Un système de défense antimissile à haute altitude (THAAD) et des batteries de missiles sol-air Patriot seront déployés « à travers la région », selon le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin.
Des forces militaires « supplémentaires » seront en état de « pré-déploiement », afin d’augmenter « leur capacité à répondre aussi vite que nécessaire ».
Washington avait déjà livré des munitions et déployé en Méditerranée orientale deux porte-avions avec leurs flottes de soutien, dont l’USS Gerald Ford, le plus gros navire de guerre du monde. Environ 2 000 militaires avaient aussi été placés en état d’alerte.