Donner des avions de combat à l'Ukraine ? Pour Macron, "rien n'est exclu" mais...
"Rien n'est interdit par principe", a répondu prudemment Emmanuel Macron, interrogé lundi à La Haye à propos de l'hypothèse d'envoi d'avions de chasse à l'Ukraine pour l'aider à combattre l'invasion russe.
Table of Contents (Show / Hide)
22 h 12 : Joe Biden assure que "non", les États-Unis ne donneront pas d'avions de combat F-16 à l'Ukraine
Le président américain a déclaré que les États-Unis ne fourniraient pas d'avions de chasse F-16 à l'Ukraine, alors que certains représentants occidentaux ont émis l'idée de fournir des avions à Kiev.
Le président américain a ajouté qu'il allait se rendre en Pologne, sans préciser la date.
La Russie a lancé sa "grande revanche" pour punir la résistance de l'Ukraine face à son invasion, a déclaré lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, après que l'armée russe a revendiqué des gains dans l'Est ukrainien.
Volodymyr Zelensky a déclaré que les attaques russes dans l'Est ukrainien étaient sans relâche, en dépit des pertes importantes subies par les troupes russes, décrivant ce regain comme une revanche face à la résistance ukrainienne.
"Je crois que la Russie veut vraiment sa grande revanche. Elle l'a déjà commencée", a déclaré le dirigeant à des journalistes depuis la ville portuaire d'Odessa, dans le sud du pays. "Chaque jour, soit ils envoient davantage de soldats, soit nous constatons un nombre accru" de mercenaires du groupe paramilitaire russe Wagner, a-t-il ajouté.
20 h 55 : la Russie interdit à ses exportateurs de pétrole de respecter les plafonds de prix
Le gouvernement russe a interdit lundi aux exportateurs nationaux de pétrole et aux organes de régulation de respecter les plafonds sur les prix imposés par les Occidentaux sur le brut russe, une mesure destinée à renforcer l'interdiction décidée par le Kremlin des livraisons vers les pays concernés.
Fin décembre, le président russe Vladimir Poutine avait publié un décret interdisant l'exportation de tout produit pétrolier vers des pays respectant des plafonds sur les prix du pétrole russe, cela pour une durée de cinq mois à compter du 1er février.
19 h 40 : "Rien n'est interdit par principe", répond Emmanuel Macron sur la fourniture d'avions à l'Ukraine
"Rien n'est interdit par principe", a répondu prudemment Emmanuel Macron, interrogé lundi à La Haye à propos de l'hypothèse d'envoi d'avions de chasse à l'Ukraine pour l'aider à combattre l'invasion russe.
Le président français a souligné des "critères" avant toute décision : une "demande formulée" par l'Ukraine, que cela ne "soit pas escalatoire" et "pas de nature à toucher le sol russe mais bien à aider l'effort de résistance" et que "ça ne vienne pas affaiblir la capacité de l'armée française".
"Par définition, rien n'est exclu", a-t-il dit, tout en soulignant que les Ukrainiens "ne font pas cette demande aujourd'hui". Or, "c'est à l'aune de ces trois critères que nous continuerons de regarder au cas par cas" les livraisons d'équipements militaires, a-t-il ajouté après avoir posé les mêmes critères pour l'éventuel envoi de chars Leclerc.
Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a souligné de son côté qu'il n'y avait "pas de tabou mais que ce serait un grand pas" si des avions de chasse étaient livrés à Kiev.
17 h 59 : la Slovénie arrête un couple d'espions russes présumés
Le parquet slovène a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête à l'encontre de deux ressortissants étrangers, un couple de Russes soupçonné d'espionner pour le compte de leur pays, selon les médias.
"Des investigations sont en cours contre les deux suspects qui ont été arrêtés le 5 décembre", a déclaré à l'AFP la procureure Katarina Bergant, se refusant à communiquer plus de détails. Selon le quotidien local Delo qui a révélé l'affaire, il s'agit de membres des services de renseignement russes.
Pour couvrir leurs agissements, les agents avaient créé une galerie d'art et une société informatique, dans des locaux modestes du centre de la capitale Ljubljana, sous de fausses identités, a précisé la même source. Les deux suspects détenaient chacun un passeport argentin. D'autres médias rapportent qu'ils ont 38 ans et deux enfants.
17 h 38 : la Norvège enverra des chars à l'Ukraine "aussi vite que possible"
La Norvège compte envoyer des chars Leopard 2 à l'Ukraine "aussi vite que possible", a déclaré lundi à l'AFP le ministre norvégien de la Défense, laissant entendre que ces livraisons pourraient intervenir fin mars.
La semaine dernière, le pays scandinave avait annoncé son intention de fournir à Kiev un certain nombre de Leopard 2, dont 36 exemplaires sont en service au sein de son armée de terre.
16 h 28 : accord franco-australien pour fournir des obus de 155 mm à l'Ukraine
"Plusieurs milliers d'obus de 155 mm vont être fabriqués en commun", a déclaré le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, tandis que son homologue australien, Richard Marles, a parlé d'un "projet de plusieurs millions de dollars" australiens, une "nouvelle coopération entre les industries de défense australiennes et françaises".
16 h 21 : l'Ukraine interdit à ses hauts fonctionnaires de partir en vacances à l'étranger
Le gouvernement ukrainien a interdit à ses hauts fonctionnaires et à tous les élus, y compris les femmes, de partir en vacances à l'étranger pendant le temps de l'invasion russe, sur fond de récents scandales impliquant d'importants dirigeants.
Adoptée vendredi, une résolution gouvernementale en ce sens "est déjà entrée en vigueur", a indiqué lundi à l'AFP le porte-parole des garde-frontières ukrainiens, Andriï Demtchenko. "Ils ne peuvent désormais partir que dans le cadre d'une mission."
13 h 30 : Volodymyr Zelensky s'est rendu dans la région de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine
Le président Volodymyr Zelensky a déclaré lundi qu'il avait rencontré la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, dans la région de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, avec qui il a discuté de l'impact des frappes de missiles et de drones russes.
"Nous avons passé en revue l'état de l'infrastructure énergétique de la région, les moyens de la protéger et l'impact des frappes de missiles et de drones russes de la région", a-t-il déclaré sur Telegram.
13 h 14 : Paris et Rome vont produire plus de missiles antiaériens
La France et l'Italie ont convenu de fabriquer 700 missiles antiaériens moyenne portée Aster supplémentaires, traduisant leur volonté commune de "moderniser et pérenniser leurs capacités terrestres et navales de défense antiaérienne", selon un communiqué du ministère français des Armées.
Le groupement d'intérêt économique franco-italien Eurosam (MBDA et Thalès) s'est vu notifier fin décembre "un contrat pour la production de près de 700 missiles Aster", selon ce communiqué publié lundi, trois jours après la rencontre à Rome entre Sébastien Lecornu, ministre français des Armées, et son homologue italien, Guido Crosetto.
"Cette commande concerne plusieurs versions de ce missile unique en Europe", précise le ministère, qui évoque des Aster 15 et Aster 30 B1 ainsi que la dernière version Aster 30 B1NT.
"Il s'agit d'une des plus importantes commandes pour ce missile antiaérien, seul système européen offrant de telles capacités opérationnelles", précise-t-il. "Cette commande globale va nécessiter des adaptations au niveau de l'ensemble de la chaîne industrielle afin de répondre aux enjeux de l'économie de guerre".
Aucune mention n'est faite d'une possible livraison de certains de ses missiles à l'Ukraine, alors que Kiev insiste sur le besoin de plus de livraison d'armes, notamment de défense antiaérienne.
12 h 03 : Kiev dément que l'armée russe avance à Vouhledar
L'Ukraine a démenti lundi que les troupes russes progressaient, comme l'affirme Moscou, près de la ville de Vouhledar, nouveau point chaud du front dans l'est de l'Ukraine où les combats s'intensifient ces derniers temps.
"Nos unités continuent d'avancer […]. Des unités se sont établies dans l'est de Vouhledar et le travail se poursuit dans les environs", avait affirmé dans la matinée le chef de l'occupation russe dans la région de Donetsk, Denis Pouchiline, cité par les agences russes.
Un porte-parole de l'armée ukrainienne en charge de cette zone, Ievguen Ierine, a, lui, assuré que les attaques russes dans la zone avaient échoué. Selon lui, les forces ukrainiennes ont pu repousser les Russes à l'aide "d'armes à feu et de l'artillerie".
11 h 19 : le Kremlin accuse Boris Johnson de mentir en disant que Poutine l'a menacé avec des missiles
Le Kremlin a accusé de "mensonge" l'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson, qui affirme dans un documentaire que le président russe, Vladimir Poutine, l'a menacé d'utiliser des missiles peu avant l'offensive en Ukraine.
"Ce qu'a dit monsieur Johnson, c'est un mensonge. C'est soit un mensonge délibéré, mais alors dans quel but ? Soit c'est un mensonge involontaire, dans la mesure où il n'a pas compris ce que lui disait le président Poutine", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, assurant qu'il n'y avait eu "aucune menace au moyen de missiles".
10 h 24 : l'armée russe progresse à Vouhledar, selon un chef pro-russe
Les troupes russes progressent près de la ville de Vouhledar, nouveau point chaud du front dans l'est de l'Ukraine où Moscou a intensifié son offensive, a assuré lundi le chef des séparatistes pro-russes de Donetsk, Denis Pouchiline.
"Nos unités continuent d'avancer […]. Des unités se sont établies dans l'est de Vouhledar et le travail se poursuit dans les environs", a-t-il indiqué, cité par les agences de presse russes. Selon lui, l'armée ukrainienne "a eu le temps de se retrancher" dans ce secteur qui compte "un grand nombre de sites industriels et de bâtiments en hauteur", ce qui facilite les opérations défensives.
9 h 37 : Kiev accuse le CIO d'être un "promoteur de la guerre" en Ukraine
La présidence ukrainienne a monté le ton lundi contre le Comité international olympique, l'accusant d'être "u
3 h 34 : Jens Stoltenberg demande à Séoul d'amplifier son aide à l'Ukraine
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a exhorté lundi la Corée du Sud à renforcer son aide militaire à l'Ukraine, citant l'exemple de pays ayant, depuis le début de la guerre, changé leur politique qui consistait par tradition à ne pas fournir d'armes à d'autres pays en conflit.
En visite à Séoul en entame d'une tournée en Asie durant laquelle il se rendra aussi au Japon avec l'objectif de renforcer les liens entre ces pays et l'Alliance transatlantique, Jens Stoltenberg a souligné auprès de hauts représentants sud-coréens que les événements en Europe et en Amérique du Nord étaient interconnectés avec d'autres régions.
L'Otan, a-t-il déclaré lors d'un discours devant l'Institut Chey, veut répondre aux menaces mondiales en renforçant notamment ses partenariats en Asie, sur fond de guerre en Ukraine et de concurrence accrue avec la Chine.
S'il a remercié la Corée du Sud pour son aide non létale à l'Ukraine, Jens Stoltenberg a demandé à Séoul d'en faire davantage, mettant en exergue que Kiev avait un "besoin urgent" de munitions.
2 h 23 : la guerre en Ukraine ne se transformera pas en conflit entre la Russie et l'Otan, assure Scholz
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a réaffirmé dimanche que son pays ne permettra pas que la guerre en Ukraine se transforme en conflit entre la Russie et l'Otan, après avoir rencontré le président chilien dans le cadre de sa tournée en Amérique latine.
"Nous avons contribué à ce qu'il n'y ait pas d'escalade du conflit, car cela aurait de graves conséquences pour le monde entier. Cela conduirait, par exemple, à une guerre entre la Russie et les pays de l'Otan, cela n'arrivera pas, nous l'empêcherons par tous nos efforts, nous avons réussi jusqu'à présent et nous continuerons à le faire", a déclaré le chef du gouvernement allemand. "Il s'agit de soutenir l'Ukraine, il s'agit d'avoir un débat sérieux pour prendre les décisions qui doivent être prises et cela ne devrait pas être une compétition [pour savoir] qui envoie le plus d'armes", a-t-il fait valoir.
Olaf Scholz a expliqué, à Santiago du Chili, que lui et son homologue américain Joe Biden "[refusent] d'envoyer des troupes en Ukraine" afin d'éviter une escalade du conflit.
1 h 01 : "Un missile, ça prendrait une minute": quand Johnson raconte que Poutine l'a "menacé"
L'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson raconte dans un documentaire de la BBC que le président russe Vladimir Poutine l'a "en quelque sorte menacé" avant l'invasion de l'Ukraine en lui disant : "Un missile, ça prendrait une minute".
Dans ce documentaire en trois parties, dont le premier épisode est diffusé lundi soir sur BBC Two, l'ancien chef du gouvernement britannique raconte son "très long" et "extraordinaire" appel avec le président russe après sa visite à Kiev début février 2022.
À cette époque, Vladimir Poutine continuait à soutenir qu'il n'avait aucune intention d'envahir son voisin ukrainien, malgré l'afflux massif de militaires russes dans les régions frontalières. Boris Johnson, lui, raconte qu'il avait averti le président russe des dures sanctions que prendraient les occidentaux s'il s'engageait dans cette voie.
"Il a dit : 'Boris, vous dites que l'Ukraine ne va pas rejoindre l'Otan de sitôt. […] Qu'est-ce que vous entendez par 'pas de sitôt' ?'", raconte Boris Johnson. "Eh bien elle ne va pas rejoindre l'Otan dans un avenir proche, vous le savez parfaitement", poursuit l'ex-dirigeant britannique, soutien de la première heure des Ukrainiens.
"À un moment donné, il m'a en quelque sorte menacé et a dit : 'Boris, je ne veux pas vous faire de mal, mais avec un missile, ça prendrait une minute' ou quelque chose comme ça", poursuit Boris Johnson. "Je pense que d'après le ton très détendu qu'il prenait, le détachement qu'il semblait avoir, il se jouait de mes tentatives de l'amener à négocier", ajoute l'ex-dirigeant britannique, qui a quitté Downing Street début septembre après une succession de scandales.
Dans le documentaire, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, raconte quant à lui comment il en est venu à enrager contre l'attitude des occidentaux à l'époque : "Si vous savez que demain, la Russie va envahir l'Ukraine, pourquoi donc est-ce que vous ne me donnez pas aujourd'hui de quoi l'arrêter ? Si vous ne pouvez pas, alors arrêtez-le vous-mêmes."
0 h 58 : un mort à Kharkiv après qu'un missile a atteint un immeuble résidentiel
Un missile a atteint dimanche soir un immeuble résidentiel de Kharkov, deuxième plus grande ville d'Ukraine, faisant un mort et au moins trois blessés, a déclaré le gouverneur de la région, Oleh Synehoubov, précisant que des dégâts importants étaient aussi à signaler.
"Trois personnes ont été légèrement blessées. Malheureusement, une dame âgée a été tuée", a écrit Oleh Synehoubov sur la messagerie Telegram. Il a déclaré par ailleurs au site d'information Suspilne que le "quatrième étage [de l'immeuble] a[vait] été détruit. C'est un bâtiment ancien. Les deuxième et troisième étages ont été gravement endommagés."