Lors de cette édition 2022, les constructeurs chinois sont venus en force à Paris pour tenter, malgré la conjoncture internationale, de conquérir le marché européen avec des véhicules bardés de technologie et, si l’on en croit leurs dirigeants, plus respectueux de l’environnement, ce qui reste naturellement à prouver. Face aux chinois, beaucoup d’absents chez les européens : ni Volkswagen, ni BMW, ni Mercedes, ni Ferrari. Seuls Renault et Stellantis, 6ème groupe mondial résultant de la fusion entre PSA Peugeot Citroën et Fiat Chrysler, sont présents. Son directeur général Carlos Tavares a accordé un entretien à Éco d’ici Éco d’ailleurs, tenant des propos particulièrement offensifs contre les décisions de l'Union européenne.
- Fei Yao, vice-président du constructeur chinois GWM (Great Wall Motors), chargé du marché européen
- Clément Molizon, délégué général de l’AVERE (Association française pour le développement de la mobilité électrique.
Convertir une usine automobile à la production de véhicules électriques ne se fait pas d’un coup de baguette magique. Illustration à l’usine Stellantis de Sochaux (est de la France) avec le reportage de Théo Renaudon, journaliste au service économie de RFI.
Dans la seconde partie de l’émission, Éco d’ici, Éco d’ailleurs se penche sur le marché automobile en Afrique où, malgré une industrie seulement naissante, des difficultés de financement et d’approvisionnement, des constructeurs émergent. C’est le cas au Maroc, en Afrique du Sud, mais aussi au Kenya.
Le Maroc est un des pays africains les plus avancés dans ce secteur automobile. Mais la crise est partout. Comment faire pour vendre des véhicules dans cette période d’inflation, sans oublier les difficultés d’approvisionnement ? Victor Mauriat, notre correspondant à Rabat, est allé à la rencontre des professionnels.
RFI