L'introduction en Bourse de 30% du capital de l'aéroport international d'Athènes (AIA), le plus important de Grèce, a permis de lever 785 millions d'euros.
L'opération, qui a débuté le 25 janvier, a été sursouscrite douze fois, a souligné le ministre grec des Finances Kostis Hatzidakis, dans un communiqué. L'aéroport international d'Athènes Elefthérios-Venizélos (AIA) a de son côté indiqué que le prix d'introduction final a été fixé à 8,20 euros par action, au sommet de la fourchette annoncée initialement, ce qui représente une capitalisation boursière de 2,46 milliards d'euros. La demande a dépassé 8,6 milliards d'euros, a-t-il précisé. Le premier jour de cotation est fixé au 7 février.
Ce sont les performances économiques et les réformes engagées ces dernières années par le gouvernement qui expliquent l’appétit des investisseurs pour les actifs grecs. Dans le cas concret, l’aéroport international d’Athènes connait une croissance importante. Il a accueilli plus de 28 millions de passagers l’an dernier et son trafic est aujourd'hui supérieur de 10% au record enregistré en 2019, juste avant le Covid-19. Profitant de ce climat propice, la Grèce s'est lancée dans la vente de nombreuses participations publiques.
La Grèce sort du marasme économique peu à peu
Peu à peu, le pays dépasse la grave crise économique qui l'a secouée entre 2009 et 2018. L'État compte lever cette année près 5,77 milliards d’euros via des privatisations. Autre évènement qui a aidé la Grèce à retrouver la confiance des marchés. En octobre 2023, l’agence Standard & Poor's a relevé la note du pays en classant les obligations grecques dans la catégorie investissement, cela veut dire que la Grèce est considéré dorénavant comme un emprunteur solide.
RFI