Huit personnes « ne répondent pas aux appels » après l’effondrement d’un immeuble rue de Tivoli au centre de Marseille, a annoncé dimanche la procureure de la République de Marseille Dominique Laurens lors d’une conférence de presse.
« Nous avons un état de situation avec huit personnes qui ne répondent pas aux appels au 17 rue de Tivoli et sur un rez-de-jardin qui fait la jonction entre le 15 et 17 (…) Nous n’avons aucune nouvelle », a déclaré Dominique Laurens, qui a ajouté qu’il était toujours « impossible à cette heure » d’indiquer « les causes » de l’explosion à l’origine de l’écroulement.
« Dans l’immeuble du 17, il s’agit de personnes d’un certain âge et d’un jeune couple d’une trentaine d’années. Selon les infos transmises, il n’y a pas d’enfants ou de mineurs », a précisé la procureure.
Elle a également parlé d’une neuvième personne « qui serait actuellement recherchée au niveau du 19 rue de Tivoli ». « C’est une information qui n’est pas encore confirmée. Mais une dame s’est présentée et nous dit être sans nouvelle de son ex-conjoint qui vit au 19 », a-t-elle expliqué.
Les personnes considérées disparues ont été identifiées grâce à des proches qui n’arrivent pas à les joindre, a-t-elle encore dit.
L’origine de l’explosion inconnue
« A cette heure, il est impossible d’indiquer quelle sont les causes de (l’)explosion », a encore indiqué la procureure. « Le gaz fait partie bien évidemment des pistes » pouvant être la cause de cette explosion « d’une extrême violence », que les caméras de surveillance ont filmée à 00H46, a-t-elle précisé lors d’une conférence de presse dimanche en fin d’après-midi.
L’immeuble soufflé et les deux immeubles contigus, dont l’un s’est effondré dans les heures suivant le drame et le second menace également de tomber, « ne sont pas du tout des immeubles insalubres » et ne faisaient l’objet d’aucun arrêté de péril, a aussi assuré Mme Laurens.
« Les déblaiements se poursuivent avec toujours des poches très chaudes, et les fumées continuent à sortir des gravats, » mais « les pompiers font passer régulièrement des chiens de secours pour voir s’ils peuvent détecter » d’éventuelles victimes, a-t-elle dit.
Le Soir