Le naufrage d'un bateau touristique sur le lac Majeur a fait quatre morts

L’embarcation avait chaviré dimanche au large de Lisanza, avec une vingtaine de personnes à bord. Quatre d’entre elles, dont deux agents du renseignement italien, étaient portées disparues.

Les corps sans vie de quatre personnes – un Israélien, une Russe et deux Italiens – ont été repêchés dans le lac Majeur (nord de l’Italie), au lendemain du naufrage d’un bateau touristique survenu alors que le vent soufflait fortement, ont annoncé lundi les pompiers.

«Les corps de quatre personnes ont été retrouvés», a déclaré un porte-parole des pompiers, Luca Cari. Deux des victimes sont des Italiens appartenant au renseignement du pays. «Ces deux personnes se trouvaient dans la région pour participer à une rencontre conviviale, organisée à l’occasion de l’anniversaire d’un des participants», indiquent les services de sécurité italiens.

Un tourbillon

Le bateau de seize mètres de long s’est retourné dimanche soir au large de Lisanza, à l’extrémité sud du lac, alors que le temps était soudainement devenu orageux. Le président de la région Lombardie, Attilio Fontana, avait déploré un «incident très grave» provoqué par un «tourbillon».

Selon le Ministère israélien des affaires étrangères, l’une des victimes est un citoyen israélien âgé d’une «cinquantaine d’années». La dernière disparue est une citoyenne russe, a annoncé le site local d’information en ligne Varese News.

Une vingtaine de survivants parmi les passagers avaient été sortis de l’eau par d’autres bateaux ou avaient pu nager vers le rivage, ont rapporté des médias italiens. Le bateau transportait des touristes tant italiens qu’étrangers et a coulé rapidement, emportant l’une des victimes avec lui, selon ces informations de presse.

Une vidéo filmée par les pompiers a montré un hélicoptère de recherche survolant des eaux houleuses où flottaient des chaises et d’autres débris. Le lac Majeur, qui se trouve dans le sud des Alpes, est le deuxième plus grand lac d’Italie et une destination touristique prisée.

Le Matin