Comme chaque 1er mercredi du mois, les sirènes vont retentir en France mais vu le contexte en Ukraine, les autorités ont préféré anticiper.
Elles font partie des habitudes de nombre de Français, à tel point qu’on n’y prête guère attention. Chaque premier mercredi du mois à midi, des sirènes sont actionnées par les préfectures pour vérifier que le système d’alerte et d’information des populations (SAIP) fonctionne correctement.
Décrit par le ministère de l’Intérieur comme un “ensemble structuré d’outils permettant la diffusion d’un signal ou d’un message par les autorités”, le SAIP a pour but “d’alerter une population exposée, ou susceptible de l’être, aux conséquences d’un évènement grave imminent ou en cours”.
Les sirènes retentiront à nouveau ce mercredi 2 mars, comme chaque mois, mais le contexte est particulier: la semaine dernière, la Russie a lancé sa guerre en Ukraine, où les villes sont bombardées par l’armée russe avec des sirènes qui retentissent quotidiennement. Et la menace nucléaire agitée par Vladimir Poutine contre les Occidentaux contribue à un climat tendu qui a de quoi angoisser.
“Il n’y a pas à s’en inquiéter”
Dans ce contexte, les pompiers ainsi que la préfecture de police de Paris ont donc tenu à anticiper et rassurer sur Twitter: pas de panique si vous entendez les sirènes ce 2 mars à midi, il s’agit des “essais habituels” du SAIP.
Émis par les sirènes, le signal national d’alerte est “un son montant et descendant” composé de “3 séquences d’1 minute et 41 secondes, séparées par un silence”, précisent les autorités.
Comme le rappelle France 3, il convient dans le cas d’une alerte réelle de s’abriter et laisser ses enfants à l’école si vous en avez. Par ailleurs, il est recommandé d’écouter la radio pour connaître les instructions officielles plutôt que de téléphoner pour obtenir des renseignements, afin de ne pas saturer le réseau.
Le HuffPost