Ce vendredi, une étude de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dévoile que la crise sanitaire a entraîné une chute de satisfaction chez les citoyens.
Évaluée sur une échelle de 0 – « pas du tout satisfait » – à 10 – « entièrement satisfait » –, la satisfaction dans la vie permet de mesurer « le bien-être subjectif des personnes », explique l’Insee.
L’enquête portant sur 2021, la dernière disponible, montre qu’après un an de pandémie, les personnes de 16 ans ou plus résidant en France métropolitaine attribuaient une note moyenne à leur vie de 6,8 sur 10, au plus bas depuis que l’Insee le mesure, soit depuis 2010.
Jusque-là, le niveau de satisfaction oscillait entre 7,1 et 7,5 selon les années. Il était de 7,3 en 2019 et de 7,2 en 2020 (mesuré essentiellement avant le premier confinement), précise l’institut. La forte baisse, liée aux « changements de mode de vie » et à «l'anxiété» dus à la pandémie, s’est ressentie « à tous les âges et dans toutes les catégories sociales », poursuit l’Insee.
Difficultés financières
Dans le même temps, les contraintes sur les activités sociales payantes du fait de la crise sanitaire ont réduit les privations : 10,9 % des personnes étaient «pauvres en conditions de vie», selon l’indicateur européen de privation matérielle et sociale, contre 13,1 % en 2019 et en 2020.
Mais ce recul des privations « s’explique plus par l’impossibilité de pouvoir participer à des activités que par une diminution effective des difficultés financières », souligne l’Insee.
L’indicateur est fondé sur la mesure des conséquences de la faiblesse des revenus : « privations, impossibilité d’acquérir ou de consommer certains biens ou de participer à certaines activités sociales ou de loisirs ».
20minutes