Le géant israélien de l'industrie pharmaceutique Teva va payer plus de 225 millions de dollars aux États-Unis en échange de la suspension des poursuites pour entente illégale sur les prix de médicaments, a annoncé lundi 21 août le ministère américain de la Justice. Dans le même communiqué, le ministère américain a indiqué que l'indien Glenmark avait également accepté de payer 30 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites similaires.
Teva et Glenmark sont les «sixième et septième entreprises à reconnaître des ententes illégales sur les prix», pour un montant total à ce jour de 681 millions de dollars d'amendes, souligne le ministère dans un communiqué. Parmi les cinq autres sociétés qui ont versé de lourdes amendes pour solder les poursuites figurent Sandoz, filiale du géant pharmaceutique suisse Novartis et la filiale américaine du groupe israélien Taro Pharmaceuticals qui ont accepté en 2020 de s'acquitter respectivement de 195 et 205,7 millions de dollars.
Aux termes de l'accord conclu avec le ministère de la Justice, «Teva payera une amende de 225 millions de dollars - la plus importante à ce jour pour une procédure antitrust nationale», selon le texte. Elle devra également faire don de médicaments à hauteur de 50 millions de dollars à des organisations humanitaires. Les deux entreprises doivent en outre se désengager de la production de Pravastatine, un populaire médicament anticholestérol, «qui était au cœur de leur complot d'entente sur les prix», précise le ministère.
Le Figaro