Covid-19 : un nouveau symptôme découvert avec le variant JN.1
Un nouveau variant du Covid-19 fait parler de lui depuis le début de l'année scolaire. À présent majoritaire chez les patients atteints du Covid, il inquiète la communauté scientifique qui craint que ce ne soit le début du développement de variants responsables de maladies plus graves.
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Environ quatre ans après le début de la pandémie de Covid-19, le variant JN.1 est actuellement majoritaire en France et dans le monde. La prudence est toujours recommandée pour les plus fragiles.
Le virus n'a pas disparu. Environ quatre ans après le début de la pandémie, le Covid-19 continue de circuler en France, le variant JN.1 étant désormais majoritaire.
Selon le dernier bulletin de Santé publique France (SPF), daté du 12 février, le variant JN.1 est à la fois le plus fréquemment détecté en France et à l'échelle mondiale.
En France, ce variant circule de façon majoritaire depuis fin novembre. Il représentait 87% des séquences enregistrées selon les données de l'enquête Flash de SPF du 8 janvier et 81% des séquences le 15 janvier.
Bonne nouvelle, selon SPF, la circulation importante de ce variant ne s'accompagne "d'aucun signal préoccupant en termes de santé publique". L'agence de santé évoque cependant l'existence d'un "échappement immunitaire", soit d'une résistance du variant aux vaccins, mais assure que ce phénomène "est partiellement compensé par une diminution de transmissibilité".
BA.2.87.1, le nouveau variant détecté en Afrique du Sud
Par ailleurs, un nouveau variant, nommé BA.2.87.1 a été détecté en Afrique du Sud fin janvier à des "niveaux très faibles", selon SPF. Issu d'un sous-lignage Omicron, il est qualifié de "très divergeant", puisqu'il est détenteur de "plus de 30 mutations et 7 délétions" dans sa protéine Spike.
Le variant a pour l'instant été détecté dans différents foyers situés en Afrique du Sud, signe qu'il "circule". Son faible nombre de cas et l'absence de détections dans d'autres pays suggèrent cependant que sa "compétitivité" face aux autres variants est "relativement faible".
Par ailleurs, le variant VUM DV.7 n'a plus été détecté depuis fin 2023 et ne circule plus qu'à dose très faible dans le monde.
Un vaccin qui reste efficace
Un an après que le variant XBB.1.5 s'était développé à grande vitesse début 2023 aux États-Unis, puis en Europe, le rappel vaccinal en usage en France montre toujours une bonne efficacité contre ce variant, mais aussi contre les variants JN.1 et BA.2.87.1.
Selon une étude menée aux États-Unis entre septembre 2023 et janvier 2024, le vaccin est efficace à 54% pour une infection symptomatique, quand une enquête danoise d'octobre 2023 fait état d'une baisse à 76% des risques d'hospitalisation. Des chiffres néerlandais évoquent de leur côté jusqu'à 71% de baisse du risque de séjour à l'hôpital pour les plus de 60 ans vaccinés.
Selon SPF, "un rappel vaccinal adapté à XBB.1.5 pendant la dernière campagne d’automne a conféré une protection importante contre l’hospitalisation pour Covid-19".
L'agence de santé souligne que "même en l’absence de nouveaux variants", "une recrudescence des formes sévères, en particulier chez les personnes vulnérables", est possible en l'absence de rappel vaccinal. Elle recommande donc la vigilance toujours aux plus fragiles et le suivi des mesures d'hygiène (masque, lavage des mains...).