Si l'épidémie de coronavirus est quelque peu sortie des radars, avec des chiffres qui évoluent dans le bon sens et l'actualité autour de la crise ukrainienne, le virus a contaminé 13.483 personnes ce lundi.
Dans un même temps, l'annonce de la découverte d'un variant hybride, combinaison de Delta et Omicron, évoquée début janvier, semble se confirmer.
Une recombinaison des variants Delta et Omicron, baptisée Deltacron, a été repérée en France sur une dizaine de personnes, selon Santé publique France, dans un document publié la semaine dernière.
"La détection au cours d’enquêtes Flash de séquençage et la dispersion géographique des cas peuvent laisser penser que ce recombinant circule potentiellement déjà à des niveaux très bas depuis la mi-janvier", indique Santé publique France.
"Évènement évolutif majeur"
L'agence précise toutefois que des analyses complémentaires sont en cours pour confirmer ces résultats.
Pour autant, "ces recombinants font l’objet d’une surveillance renforcée, car ils constituent des évènements évolutifs majeurs. Il est difficile de prédire quelles seront leurs caractéristiques par rapport aux variants dont ils sont issus, et donc leur impact en santé publique en cas de circulation dans la population."
La France n'est pas le seul pays concerné. Mi-février, ce recombinant était identifié pour la première fois outre-Manche par l'Agence sanitaire du Royaume-Uni, mais aussi au Danemark et aux Pays-Bas.
Contamination lors du séquençage?
Au début du mois de janvier 2022, Leondios Kostrikis, professeur de biologie à l'Université de Chypre, affirmait également avoir identifié cette nouvelle mutation du virus en analysant des prélèvements effectués à la fois dans la population générale et chez des patients hospitalisés.
Nice-Matin