Faute d'offres financières suffisantes, la FIFA n'a toujours pas trouvé de diffuseurs dans la plupart des grands pays européens, dont la France, pour la prochaine Coupe du monde féminine, qui aura lieu en Australie et en Nouvelle-Zélande du 20 juillet au 20 août.
La prochaine Coupe du monde féminine, qui aura lieu en Australie et en Nouvelle-Zélande, du 20 juillet au 20 août, n'a toujours pas trouvé de diffuseurs TV dans les cinq grands pays européens, que sont la France, l'Allemagne, l'Angleterre, l'Espagne et l'Italie.
Les offres n'ont toujours pas été acceptées par la FIFA et son président Gianni Infantino, qui a parlé de « gifle » pour les joueuses et « toutes les femmes du monde », lors d'une réunion de l'Organisation mondiale du commerce, à Genève, ce lundi. « Pour être très clair, il est de notre obligation morale et légale de ne pas sous-vendre la Coupe du monde féminine », a-t-il précisé.
« Peut-être que ce ne sera pas diffusé aux heures de grande écoute en Europe, mais quand même, ce sera à 9 ou 10 heures, soit une heure tout à fait raisonnable »
« Par conséquent, si les offres continuent à ne pas être équitables, nous serons contraints de ne pas diffuser la Coupe du monde féminine dans les pays européens du Big 5 », a aussi regretté Infantino, qui a précisé que les diffuseurs n'avaient offert qu'entre 1 et 10 millions de dollars pour les droits, contre 100 à 200 millions de dollars pour les droits de la Coupe du monde masculine.
En raison du décalage horaire, les matches se dérouleront en dehors des heures de grande écoute pour les marchés européens, mais le patron du football mondial a estimé que ce n'était pas une excuse. « Peut-être que ce ne sera pas diffusé aux heures de grande écoute en Europe, mais quand même, ce sera à 9 ou 10 heures, soit une heure tout à fait raisonnable », a-t-il déclaré. Les trois matches de l'équipe de France du premier tour, contre la Jamaïque (23 juillet), le Brésil (29 juillet) et le Panama (2 août), auront lieu à midi, heure française.
Quelque 1,12 milliard de téléspectateurs ont regardé la Coupe du monde féminine 2019 en France sur toutes les plateformes, selon un audit de la FIFA.
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Le Quipe