Ligue des champions: Lens sauve les meubles face au PSV Eindhoven
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Toujours invaincus, les Lensois ont arraché le nul face au PSV et voient Arsenal leur chiper la tête du groupe B
Mené et amorphe dans le jeu, Lens s’est néanmoins réveillé peu après l’heure de jeu pour obtenir un match nul à domicile mardi contre le PSV Eindhoven (1-1) qui entretient ses espoirs de huitièmes de finale en Ligue des champions.
Les Sang et or descendent à la deuxième place du groupe B avec cinq points, puisque dans le même temps Arsenal, nouveau leader avec une unité de plus, s’est imposé (2-1) à Séville (3e, deux points) tandis que le club néerlandais reste dernier (deux points également).
L’évènement a été marqué par des altercations entre ultras néerlandais et forces de l’ordre un peu plus de deux heures avant le coup d’envoi. Alors que le calme était revenu aux abords du Stade Bollaert, de nouveaux heurts ont éclatés à la mi-temps dans l’enceinte, cette fois entre supporteurs des deux camps.
Cette agitation dans les gradins tranchait alors avec une première période peu animée. Loin de l’envie folle déployée à Séville (1-1) puis sur cette même pelouse contre Arsenal pour un exploit mémorable (2-1), les joueurs du club artésien ont joué sans rythme pendant près d’une heure.
Ils avaient pourtant bien débuté, avec un bloc qui a avalé le PSV pendant les premières minutes du match, récupérant des ballons haut. Mais les joueurs de l’Artois ont répondu aux approximations des joueurs de Peter Bosz par d’autres approximations.
Elye Wahi a ainsi manqué sa reprise après un premier centre dangereux venant du côté droit (5e), avant que Deiver Machado ne décoche une tentative trop centrale pour inquiéter l’ancien gardien de l’OGC Nice Walter Benitez (9e).
Après avoir allumé les premières mèches, Lens s’est montré incapable d’imprimer du rythme. C’est finalement l’ailier mexicain Hirving Lozano qui a obtenu la meilleure occasion du premier acte en enroulant une frappe qui a heurté le poteau gauche des cages lensoises (27e).
«Les ressources mentales, notre ADN»
Pire, le Racing Club a franchement baissé de pied en début de seconde période et a été dominé par le PSV un bon quart d’heure, avant que la sentence n’arrive: l’ailier belge Johan Bakayoko a marqué d’une frappe flottante, trompant la vigilance de Brice Samba, pas exempt de tout reproche (54e).
Sentant que le match échappait à son équipe, l’entraîneur lensois Franck Haise a alors procédé à un triple changement offensif: David Pereira da Costa, Adrien Thomasson et Wesley Saïd sont entrés en jeu (63e). Effet immédiat: les Lensois se sont projetés en nombre.
Déjà auteur du but de la victoire contre Arsenal, Elye Wahi a décoché une reprise de volée digne d’un pratiquant de kung-fu à la réception d’un centre de Frankowski pour égaliser (65e), prouvant une nouvelle fois qu’il est l’homme des soirées de Ligue des champions.
Atone depuis l’ouverture du score adverse, Bollaert a rugi de nouveau, et Lens a failli faire basculer le match dans les quatre minutes qui ont suivi, donnant encore plus de sens à cette phrase prononcée par Franck Haise après le match nul contre Lille (1-1) en Ligue 1: «les ressources mentales font partie de notre ADN. On ne doit pas lâcher là-dessus».
Mais malgré d’autres occasions moins franches, Lens a dû partager les points avec son adversaire a priori le plus abordable, avec somme toute le sentiment d’avoir sauvé les meubles.
Pour se paver le chemin vers les huitièmes de finale de la plus prestigieuse compétition européenne de clubs, il lui faudra certainement battre le même adversaire lors de la prochaine journée. A Eindhoven cette fois le 8 novembre.