Les Camerounais s’ajoutent à la liste des favoris qui laissent des points en chemin, après leur match nul ce lundi 15 janvier face à une vaillante équipe de Guinée (1-1), qui a évolué toute la deuxième période avec un joueur en moins.
Après le Nigeria, l’Égypte, et le Ghana, c’est au tour du Cameroun de subir la dure loi des cadors en ce début de Coupe d’Afrique, après son match nul contre la Guinée (1-1) malgré une supériorité numérique pendant une période entière, lundi à Yamoussoukro.
Un match nul qui fait les affaires du Sénégal, l’un des rares favoris qui a assumé son statut en battant la Gambie (3-0), et qui prend les rênes du groupe C après cette première journée.
Ce n’était pas faute de dominer pourtant, pour les Lions Indomptables – malgré l’absence de leur attaquant et capitaine Vincent Aboubakar sur blessure –, encore plus après l’exclusion du capitaine du Syli National François Kamano juste avant la mi-temps.
La révolte est venue de Franck Magri (51e) pour les Camerounais, après l’ouverture du score de Mohamed Bayo (10e) pour la Guinée, où les Camerounais peuvent nourrir des regrets.
Une erreur qui coûte l’ouverture du score
En effet, après un dribble un poil gourmand devant sa surface, Olivier Kemen a perdu le ballon suite au pressing guinéen, ce qui a coûté un but à son équipe, malgré une première parade de Fabrice Ondoa, qui n’a pu empêcher la bévue.
Le gardien titulaire André Onana n’était pas sur la feuille de match. Il avait l’autorisation exceptionnelle de joueur un dernier match en club et a voyagé dans la nuit depuis Manchester après avoir affronté Tottenham avec United (2-2).
La VAR, acteur important de ce début de CAN
Après ce premier but, le Cameroun a mis le pied sur le ballon, et sa domination est devenue plus nette…
… Et l’a même été encore plus, après l’expulsion de Kamano, en fin de première période, pour une semelle sur Franck Magri au milieu de terrain. D’abord récompensé d’un jaune pour cette faute, la VAR a finalement scellé définitivement le sort du Guinéen, et l’arbitre libyen Ibrahim Mutaz l’a renvoyé dans les vestiaires.
Réduite à dix, la Guinée de Kaba Diawara a fini par céder sur une tête piquée de Magri, sur un centre de Georges-Kevin Nkoudou (51e).
Si les Guinéens se sont montrés vaillant pendant le reste de la deuxième période, ils ont failli céder en toute fin de rencontre, alors que Karl Toko Ekambi avait la balle de match à la 88e minute, sauvée par le portier Koné.
Il faudra une réaction rapide après ce camouflet pour les Camerounais, et ça ne sera pas facile, car ils affronteront les tenants du titre sénégalais vendredi prochain, dans leur deuxième match.
Jeune Afrique