Ligue des champions: Arsenal au pied du mur contre Porto

Cette semaine clôture la phase retour des huitièmes de finale de Ligue des champions. Programmés ce mardi à 21 heures, les chocs Arsenal-Porto et Barcelone-Naples s’annoncent indécis.

Aucune des équipes n’a fait la différence à l’aller. Les huitièmes de finale retour de Ligue des champions, prévus ce mardi, vont faire tremble les supporters des 4 grandes équipes en lice. À Londres, Arsenal reçoit Porto après sa courte défaite (1-0) à l’aller au Portugal. À Barcelone, les Catalans affrontent Naples qui les avait accrochés (1-1) en Italie.

À Londres tout d’abord, à la veille de son 8e de finale retour de Ligue des champions face au FC Porto, Arsenal est dans une position délicate. Les joueurs de Mikel Arteta se sont inclinés 1-0 au match aller le 21 février dernier, sur un but tardif qui a fait exploser le stade du Dragon à Porto. L’ailier gauche brésilien Galeno est venu trouver le petit filet de David Raya à la 94e minute, d’une frappe soudaine.

Une fois encore, l’Europe ne fait aucun cadeau à Arsenal. Les Londoniens devront forcer le destin mardi soir, à l’Emirates Stadium, pour prendre la route des quarts de finale. Une étape à laquelle le club n’a plus accédé depuis sa campagne 2009-2010, quand Robin Van Persie et Theo Walcott se passaient le cuir sous les ordres d’Arsène Wenger.

Si cette disette de quatorze années pèse sur les Gunners, le groupe actuel n’y est pas pour grand-chose. Au coup d’envoi du match aller, Arsenal comptait huit joueurs ayant découvert la Ligue des champions cette saison : Bukayo Saka, Declan Rice, David Raya, William Saliba, Jakub Kiwior, Gabriel Martinelli, Leandro Trossard et Ben White. « Quand on regarde notre équipe, on s’aperçoit que c’est un groupe très jeune. Certains d’entre nous n’ont jamais participé à la Ligue des champions, il nous faut apprendre sur le tas », concédait Declan Rice à Porto.

Depuis leur défaite au Portugal le 21 février dernier, les Londoniens se sont bien repris en Premiere League. Arsenal a dominé Newcastle 4-1, puis s’est déplacé à Sheffield pour y éteindre la lanterne rouge 6-0. Ce week-end, le club londonien a empoché un troisième succès consécutif en battant Brentford 2-1. Du côté de Porto, la jauge de confiance n’est pas moins haute : le 3 mars, les hommes de Sergio Conceição ont corrigé le leader Benfica 5-0, avant d’empocher une victoire 3-0 à Portimonense cinq jours plus tard. Cela promet une belle bagarre à Londres.

Naples va un peu mieux, Barcelone compte ses blessés

L’autre 8e de finale ce mardi, au stade olympique Luis-Companys de Barcelone, est tout aussi indécis entre deux bêtes blessées. C’est un euphémisme : Naples traverse une saison moins bonne que la précédente. Les joueurs de Francesco Calzona - successeur de l’Italien Walter Mazzarri, qui était lui-même le successeur de Rudi Garcia, démis en novembre dernier - sont septièmes de Serie A, à sept points des places qualificatives pour la C1. Le champion d’Italie en titre ronfle mais garde espoir, alors qu’il a concédé le match nul à domicile contre Barcelone à l’aller (1-1).

Les deux équipes sont dans une forme similaire : Barcelone a écrasé Getafe 4-0 avant de partager les points avec Bilbao. Ce week-end, Lamine Yamal et ses partenaires ont battu Majorque sur la plus petite des marches, 1-0. Côté Napoli, les victoires 6-1 à Sassuolo et 2-1 pour la réception de la Juventus Turin confirment le « mieux ».

« Le match le plus important de l’année » selon Xavi

Possible clé de ce 8e de finale retour, le voyant de l’infirmerie du Barça est au rouge. Forfaits pour le reste de la saison, Alejandro Balde, Sergi Roberto et Gavi ne figureront pas sur la feuille de match. Et João Félix, Pedri, Ferran Torres, Frenkie de Jong et Marcos Alonso sont incertains. Tout comme Raphina, touché lors de la victoire de ce week-end contre Getafe. « Raphinha m’a dit que ce n’était qu’un coup dur. Il devrait être disponible pour Naples », tempérait le coach Xavi à la sortie de la rencontre.

En revanche, Xavi a confirmé ce lundi le forfait de Ferran Torres. « Nos absences sont nombreuses mais nous devons être compétitifs. Nous avons été meilleurs là-bas (à l’extérieur contre Naples) et nous devons être meilleurs ici, a-t-il déclaré. Les absences ne sont pas une excuse, nous n’avons pas peur d’échouer, c’est une chance de rivaliser devant nos supporters. » Xavi estime que son équipe est « prête » pour ce qu’il reconnaît être « le match le plus important de l’année ».

Le Parisien