pollution des sols est souvent due à d’anciennes industries ayant rejeté des polluants sur leur terrain d'exploitation ou à l’utilisation agricole d’engrais et de pesticides. Philippe Hubert, directeur des risques chroniques de l’Ineris, nous parle des solutions pour traiter un sol pollué.
France Stratégie, une institution rattachée au Premier ministre, a décidé de mettre en lumière les communes les plus exposées aux principaux polluants dans l'air, les sols et les eaux souterraines en France métropolitaine, « et qui constituent des risques avérés ou fortement suspectés pour la santé ». L'organisme a mis au point un indice d'exposition multiple (IEM) aux 6 polluants principaux : le dioxyde de soufre (SO2), les particules en suspension (PM10), les particules fines (PM2.5), l'ammoniac (NH3), l'oxyde d'azote (NOx), et au moins une pollution des sols. L'idée ? Se rendre compte des « inégalités environnementales », en d'autres termes « des inégalités d'exposition aux pollutions des milieux (air, sol, eau) et aux aléas environnementaux (catastrophes naturelles, technologiques, etc.) ». D'une manière générale, l'Ile-de-France, les Hauts de France, la Bretagne, le Rhône, l'Isère et le littoral méditerranéen se révèlent être les zones les plus polluées de France.
Des sols très pollués dans les Hauts-de-France
Les sols les plus pollués se trouvent dans les Hauts-de-France, avec 9 % de ses communes concernées, soit 51 % de la population de la région, principalement dans le département du Nord.
En ce qui concerne la pollution de l'air, les régions moins densément peuplées sont les plus exposées : c'est le cas en Bretagne, qui présente des émissions 2,7 fois supérieures à la moyenne nationale. 91 % des communes bretonnes sont touchées par la pollution à l'ammoniac, en raison des élevages industriels de la région.
Chaque année, 48.000 à 97.000 décès prématurés seraient liés à la pollution atmosphérique dans notre pays, selon France Stratégie.
Futura-Sciences