Une enquête de Tsahal sur le décès par un tir ami du sergent-chef Natan Fitoussi à la mi-août a révélé que des procédures de sécurité inappropriées ont conduit à la mort du soldat, a déclaré l'unité du porte-parole de l’armée israélienne dans un communiqué mercredi matin.L'armée a indiqué que les soldats avaient été séparés de leurs partenaires fixes dans l'unité, alors que selon le règlement de l'infanterie israélienne, aucun soldat n'est censé participer seul à des opérations.
Le soldat qui a tiré sur Natan Fitoussi n'a pas appliqué la procédure opérationnelle attendue d'un soldat d'une unité combattante et sera retiré de son poste de combat, a indiqué Tsahal."Il s'agit d'un incident grave qui aurait pu être évité. L'enquête a mis en évidence des lacunes dans le respect du règlement et la discipline attendue des soldats des Forces de Défense Israéliennes", a déclaré le chef d'état-major, le lieutenant-général Aviv Kochavi.
L’armée israélienne a affirmé qu’elle allait affiner les règles concernant les binômes de soldats et celles concernant les tirs.Natan Fitoussi avait quitté son poste de garde près de la ville palestinienne de Tulkarem en Cisjordanie pour prier, et en y retournant, il a été mal identifié et abattu par son camarade.Lorsque le soldat s'est rendu compte qu'il l'avait mal identifié, immédiatement après avoir tiré, il en a informé ses commandants qui ont appelé les secours.
Ceux-ci ont prodigué les premiers soins sur place et, après de nombreuses tentatives de réanimation, Natan Fitoussi a été transporté à l'hôpital, où son décès a été prononcé.Natan Fitoussi, franco-israélien de 20 ans vivait à Netanya et servait comme sergent dans la Brigade Kfir. Il a été promu sergent-chef à titre posthume.Déjà cette cette année, deux officiers de Tsahal appartenant à une unité de commando ont été tués dans un accident de « tir ami » sur une base de la vallée du Jourdain, en Cisjordanie.