L'Assemblée générale de l'ONU vote à nouveau en faveur d'un "cessez-le-feu humanitaire" à Gaza
153 des 193 membres des Nations unies ont voté en faveur d’un cessez-le-feu. Un geste avant tout symbolique : les votes de l’Assemblée générale sont non contraignants.
Table of Contents (Show / Hide)
![L'Assemblée générale de l'ONU vote à nouveau en faveur d'un "cessez-le-feu humanitaire" à Gaza](https://cdn.gtn24.com/files/france/posts/2023-12/thumbs/0440502_2023-12-13t002028z-1914416870-rc2xv4a8ivqb-rtrmadp-3-israel-palestinians-un.webp)
La pression internationale monte contre Israël, avec l'appel à une écrasante majorité de l'Assemblée générale des Nations Unies à un "cessez-le-feu humanitaire" dans la bande de Gaza, devenue "l'enfer sur terre" selon l'ONU en raison des bombardements incessants et des conditions humanitaires chaque jour plus terribles. Les horaires sont affichés en temps universel.
Moscou appelle l'ONU à organiser une conférence internationale sur le conflit israélo-palestinien
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a appelé mercredi les Nations unies à convoquer une conférence internationale sur le règlement du conflit israélo-palestinien, y voyant le seul moyen possible de régler la crise "pour toujours".
Selon lui, l'ONU doit y jouer "le rôle clé"."Je pars du principe que le secrétaire général de l'ONU", Antonio Guterres, est bien capable de prendre une telle initiative", a fait valoir Sergueï Lavrov.
Il a réitéré la position russe, à savoir le soutien à la création d'un État palestinien "solennellement promis" en 1948, en soulignant que le "maintien de l'injustice à l'égard du peuple palestinien (...) alimente de puissants sentiments terroristes et extrémistes" dans la région.
Von der Leyen favorable à des sanctions contre les colons "extrémistes" en Cisjordanie
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dit mercredi être "favorable" à des sanctions contre les colons "extrémistes" en Cisjordanie, dénonçant devant le Parlement européen la "montée" de leur violence qui menace, selon elle, la stabilité de la région.
Cent quinze soldats israéliens tués à Gaza depuis le début de l'offensive
L'armée israélienne a annoncé mercredi la mort de 115 soldats dans la bande de Gaza depuis le début de l'offensive contre le Hamas palestinien.
Dix soldats sont morts durant les combats dans le nord de la bande de Gaza mardi, journée la plus meurtrière pour l'armée israélienne depuis le déclenchement de ses opérations terrestres le 27 octobre dans le territoire palestinien.
Gaza vit "l'enfer sur terre" selon l'ONU
La pression internationale monte contre Israël, avec l'appel à une écrasante majorité de l'Assemblée générale des Nations Unies à un "cessez-le-feu humanitaire" dans la bande de Gaza, devenue "l'enfer sur terre" selon l'ONU.
Et pour la première fois depuis le début de la guerre, le président américain Joe Biden a critiqué publiquement le gouvernement israélien pour son opposition à une "solution à deux États" et l'a mis en garde contre une érosion du soutien de l'opinion publique mondiale à cause de ses bombardements "aveugles" sur Gaza.
Prenant le relais d'un Conseil de sécurité paralysé, l'Assemblée générale de l'ONU a réclamé mardi "un cessez-le-feu humanitaire immédiat", dans une résolution adoptée par 153 voix pour, 10 contre, et 23 abstentions. Mais le texte, non-contraignant, ne condamne pas le Hamas, une absence fustigée par Israël et les États-Unis qui ont voté contre.
"Pourquoi est-ce si difficile de dire sans équivoque que tuer des bébés et abattre des parents devant leurs enfants est horrible ?", a lancé l'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield.
"Le temps est venu de rejeter la faute sur ceux qui le méritent, les monstres du Hamas", a insisté pour sa part l'ambassadeur israélien Gilad Erdan, répétant que selon lui, un cessez-le-feu ne ferait que renforcer le mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza depuis 2007.
"Le message puissant de l'Assemblée générale représente un jour historique", a salué pour sa part l'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour.