Depuis une semaine, des responsables américains et saoudiens signalèrent que «le patron de la CIA était secrètement parti à Djeddah, à la rencontre du prince héritier d’Arabie saoudite, en avril dernier».
Le site The Intercept a ajouté que cette visite avait été organisé au moment où des hauts responsables américains tentaient de pousser les Saoudiens à augmenter leur production de pétrole et à ne pas acheter des armes chinoises.
Le site a souligné aussi que «le chef de la CIA avait expliqué à ben Salmane qu’il était important de libérer les membres de la famille royale, détenus depuis 2017 au Ritz».
«Toutefois, Riyad a affirmé aux Américains qu’elle refusait d’augmenter sa production et qu’elle comptait poursuivre le plan productif qu’elle s’était tracé», avait-il noté.
En fait, les Américains cherchent à consoler leurs relations avec l’Arabie saoudite. Parce qu'ils craignent que l'Arabie saoudite, partenaire indispensable au maintien de leur influence dans la région, ne s'aligne non seulement sur la Russie de Vladimir Poutine, mais aussi sur la Chine de Xi Jinping.
Mais selon Wall Street Journal, l'Arabie saoudite a récemment eu de mauvaises relations avec l’administration Biden.