Guerre en Ukraine: Macron accuse la Russie de «nuire à la sécurité alimentaire mondiale»
Le président russe Vladimir Poutine a dit mardi à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan vouloir des "garanties réelles" de Kiev sur le respect de l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes.
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15 h 02 : Macron accuse la Russie de mettre en danger la sécurité alimentaire
La Russie "nuit à la sécurité alimentaire mondiale" par sa décision de suspendre sa participation à l'accord permettant d'exporter des céréales ukrainiennes, a dénoncé le président français Emmanuel Macron après un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Les deux présidents ont évoqué la suspension par la Russie de la mise en œuvre de l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes par corridor maritime. Le chef de l'État a dénoncé une décision unilatérale de la Russie qui nuit de nouveau à la sécurité alimentaire mondiale", a rapporté un communiqué de l'Élysée.
14 h 44 : Macron et Zelensky se sont accordés sur l'organisation d'une conférence bilatérale
Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky se sont accordés sur l'organisation d'une conférence bilatérale, le 12 décembre, visant à mobiliser les entreprises françaises en faveur de l'Ukraine, a annoncé l'Élysée.
13 h 13 : Zelensky dit avoir eu un échange "extrêmement productif" avec Macron
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé avoir eu un échange "extrêmement important et productif" avec son homologue français Emmanuel Macron sur le renforcement des capacités de défense de l'Ukraine et la réparation des infrastructures énergétiques endommagées.
"Conversation extrêmement importante et productive avec le président français @EmmanuelMacron. Des décisions spécifiques sur le renforcement des capacités de défense de l'Ukraine. Merci, mon ami, pour ton soutien inébranlable", écrit Volodymyr Zelensky sur Twitter, sans préciser la nature des décisions.
12 h 52 : Erdogan va s'entretenir avec Poutine et Zelensky sur les céréales ukrainiennes
Le président turc Recep Tayyip Erdogan va s'entretenir dans les prochains jours avec ses homologues russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodomyr Zelensky à propos de l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, a annoncé le ministre turc des Affaires étrangères.
"Notre président va parler avec Poutine et Zelensky dans les jours à venir", a déclaré à la presse Mevlüt Cavusoglu. "Nous croyons que nous allons surmonter cela", a-t-il ajouté, assurant que l'accord sur les céréales "profite à tout le monde".
12 h 22 : la Finlande exhorte la Turquie et la Hongrie à approuver les candidatures finlandaise et suédoise à l'Otan
La Première ministre finlandaise, Sanna Marin, a exhorté la Hongrie et la Turquie à rapidement approuver les demandes d'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan.
La Hongrie et la Turquie sont les deux seuls membres de l'alliance qui n'ont pas encore ratifié ces candidatures.
"Nous attendons que ces pays ratifient nos demandes. Je pense qu'il serait important que cela se fasse le plus tôt possible", a déclaré Sanna Marin lors d'une conférence de presse conjointe avec d'autres dirigeants nordiques.
12 h 19 : le sabotage de Nord Stream "dirigé et coordonné" par le Royaume-Uni, accuse le Kremlin
Le Kremlin a accusé le Royaume-Uni d'être à l'origine des explosions ayant endommagé en septembre les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe.
"Nos services de renseignement disposent de preuves suggérant que l'attaque a été dirigée et coordonnée par des spécialistes militaires britanniques", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
"Il existe des preuves que la Grande-Bretagne est impliquée dans un sabotage, une attaque terroriste contre (ces) infrastructures énergétiques vitales, non pas russes, mais internationales", a poursuivi Dmitri Peskov.
"De telles actions ne peuvent pas être laissées (sans réponse). Nous allons réfléchir aux mesures à prendre", a-t-il ajouté, dénonçant le "silence inacceptable des capitales européennes".
11 h 15 : la présidence de l'UE évoque des sanctions contre la Biélorussie
Le Premier ministre tchèque, Petr Fiala, dont le pays assume la présidence tournante de l'Union européenne, a déclaré à son retour de Kiev, que l'UE pourrait dorénavant sanctionner la Biélorussie, alliée de la Russie, pour son rôle dans le conflit en Ukraine.
"Nous sommes à présent en train d'examiner […] le rôle de la Biélorussie et la nécessité potentielle de le cibler", a déclaré à des journalistes Petr Fiala à son retour de Kiev où il s'est rendu lundi avec des ministres pour des entretiens avec leurs homologues.
"Certaines sanctions contre la Biélorussie sont déjà en place, mais nous ne pouvons accepter que la Biélorussie soutienne la politique de la Russie ou que la Russie contourne l'impact des sanctions par le biais de pays comme la Biélorussie", a ajouté Petr Fiala.
10 h 35 : trois nouveaux cargos de céréales en route pour le corridor humanitaire
Trois nouveaux cargos chargés de céréales ont quitté les ports d'Ukraine dans la matinée et se dirigent vers le corridor humanitaire en Mer noire, a annoncé à la mi-journée le Centre de coordination conjoint (JCC) à Istanbul.
"Les mouvements de ces trois bateaux ont été approuvés par les délégations ukrainiennes, turques et des Nations unies. La délégation de Russie a été informée", a précisé à l'AFP le JCC qui supervise à Istanbul les exportations de céréales ukrainiennes en vertu de l'accord international signé en juillet dernier dont la Russie a annoncé son retrait temporaire.
8 h 15 : l'eau et l'électricité rétablies à Kiev, au lendemain d'attaques russes
L'approvisionnement en eau et en électricité "a été entièrement rétabli", a déclaré le maire de Kiev Vitali Klitschko, sur Telegram. Les frappes russes massives contre des infrastructures ukrainiennes lundi matin avaient privé d'eau 80 % des habitants de la ville et coupé le courant à 350 000 foyers.
7 h 06 : la Turquie assure à Kiev l'importance de maintenir l'accord d'exportation de céréales
Le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a déclaré à l'Ukraine qu'il était important de maintenir l'accord d'exportation de céréales de la mer Noire. Comme il s'agit d'une initiative humanitaire, a-t-il précisé, l'accord doit rester en dehors de la guerre en Ukraine.
Son intervention intervient après la suspension de la Russie à l'accord, négocié par les Nations Unies et la Turquie en juillet et visant à maintenir l'acheminement des produits alimentaires vers les marchés mondiaux.
6 h 59 : la Russie étend la zone d'évacuation dans la région de Kherson
Les autorités prorusses de la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, ont annoncé de nouvelles évacuations, continuant d'évoquer, malgré les dénégations de Kiev et la menace d'une attaque contre le barrage hydroélectrique de Kakhovka sur le Dniepr.
Dans un message vidéo posté lundi soir sur Telegram, le chef de l'administration pro-russe, Vladimir Saldo, a dit étendre l'ordre d'évacuation à la rive orientale du Dniepr, soit sept nouvelles localités situées à une quinzaine de kilomètres du fleuve.
"Face à la possibilité du recours à des méthodes de guerre illégales par le régime ukrainien, ainsi qu'à des informations faisant état de la préparation par Kiev d'une frappe massive de missiles sur la centrale hydroélectrique de Kakhovka, la région de Kherson est confrontée au danger imminent d'une inondation", a-t-il déclaré. Il a évoqué le risque d'une "catastrophe humanitaire".