Un homme tue sa mère et sa nièce de 5 ans à La Réunion
Un homme a poignardé à mort sa mère puis sa nièce, ainsi qu'une autre personne, samedi matin à La Réunion. Il a été interpellé par les gendarmes.
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Un homme a été arrêté par la police après avoir tué sa mère et sa nièce de 5 ans à l’arme blanche, puis une autre personne, samedi matin à la Possession.
Un homme a été interpellé par des gendarmes du GIGN et placé en garde vue samedi après avoir tué sa mère et une fillette de 5 ans à l’arme blanche puis un agent d’entretien dans une agence bancaire, à la Possession (La Réunion), a-t-on appris auprès de la gendarmerie et du parquet.
Enquête ouverte pour assassinats
Sur place, la procureure de la République de Saint-Denis, Véronique Denizot, a indiqué à la presse que l’assaillant, «très légèrement blessé» au cours de l’intervention, avait été placé en garde en vue et qu’une enquête avait été ouverte pour assassinats et tentative d’assassinats. Au petit matin, l’homme, âgé de 38 ans, a poignardé à mort sa mère, âgée de 69 ans, puis une fillette de 5 ans qui était présente au domicile de celle-ci. Le lien de parenté de la fillette n’a pas été donné par la procureure. Une source proche du dossier avait présenté la fillette comme une nièce.
Le suspect s’est rendu plus tard dans une agence bancaire du Crédit Agricole où il a tué un agent d’entretien de 54 ans, a précisé la procureure dans un communiqué diffusé à la mi-journée. «Plusieurs personnes ont été blessées dont un militaire du GIGN (groupe d’intervention de la gendarmerie nationale), sans pronostic vital engagé pour aucune», a précisé la procureure dans ce communiqué.
«À ce stade aucune motivation terroriste»
L’homme, qui n’a pas d’antécédent judiciaire selon le parquet, a été interpellé peu après les faits. La procureure a relevé que son état physique et mental n’avait pas été jugé incompatible avec son placement en garde à vue. «Il n’y a à ce stade aucune motivation terroriste, l’auteur présumé des faits n’est pas connu pour des éléments dits de radicalisation et il est beaucoup trop tôt pour le moment pour vous parler d’un quelconque mobile», avait-elle souligné devant la presse peu après les faits. Dans la matinée, des enquêteurs s’affairaient sur les lieux, dans un périmètre de sécurité.
Le préfet de la Réunion, Jérôme Filippini, a indiqué à la presse que 70 militaires de la gendarmerie avaient été engagés. Ce sont «16 personnes au titre du GIGN qui ont finalisé l’interpellation», a-t-il précisé, et une trentaine de sapeurs-pompiers ont été mobilisés. Une cellule d’assistance psychologique devait être activée et un centre d’accueil des personnes impliquées devait être ouvert dans l’après-midi au sein même de l’Hôtel de ville, les faits ayant provoqué un grand émoi localement. La procureure a évoqué «un drame d’une ampleur exceptionnelle et rarissime» à La Réunion. L’enquête a été confiée à la SR de Saint-Denis.