La validation du lieu doit désormais faire l'objet d'un arrêté du ministère de la Santé. L'ouverture de la salle de consommation est prévue pour 2024.
Une halte soins addictions (HSA), une salle dédiée à la consommation de drogue, verra bien le jour à Marseille, plus précisément au 110 boulevard de la Libération, dans le 4e arrondissement, annonce ce vendredi 13 octobre l'association Asud mars say yeah dans un communiqué.
"Le comité de pilotage de la Halte soins addictions (HSA), constitué de la préfecture de région PACA et des Bouches-du-Rhône, de l’Agence régionale de santé PACA, de la ville de Marseille, du tribunal judiciaire de Marseille et de l’AP-HM, a confirmé la proposition de l'association Asud mars say yeah d'implanter la HSA au 110 boulevard de la Libération", peut-on lire dans le communiqué.
"La validation du lieu d’implantation doit désormais faire l’objet d’un arrêté du ministère de la Santé, pour une ouverture en 2024", précise l'association.
L'emplacement de cette salle de consommation à moindres risques, plus communément appelée "salle de shoot", a été l'objet de nombreux débats entre les collectivités locales.
Selon l'association, la salle est située "à moins de 20 minutes à pied des principaux lieux de consommation de rue, et devra permettre de sécuriser et d’apaiser les riverains et les consommateurs".
Des réunions d'information organisées
La mise en place de cette structure n'est pas un sujet nouveau à Marseille. Volonté de la municipalité, l'installation d'une salle de shoot dans la cité phocéenne se heurtait aux oppositions, notamment dans son propre camp.
Les représentants de l'État, le ministère de la Santé, l’AP-HM et la ville de Marseille "mobiliseront l’ensemble de leurs dispositifs spécifiques pour accompagner le projet". "Un dispositif de médiation sera mis en place dès publication de l’arrêté ministériel afin de faciliter l’installation de la HSA sur son territoire", indique l'association.
Le communiqué précise que des réunions publiques d'information seront organisées afin de répondre aux questions des riverains.
BFMTV