Un ancien joueur français critique les médias pro-ukrainiens

Alexandre Sidorenko n’aura été qu’une promesse. Vainqueur de l’Open d’Australie 2006, le Français n’aura jamais répondu aux attentes placées en lui. Passé pro l’année suivante, il n’a jamais été plus haut que 145e joueur mondial, devant se contenter d’un titre sur le circuit Challenger et de quatre en Features, de deux apparitions à Roland-Garros (pour autant de défaites au premier tour) et d’un quart de finale au tournoi de Stuttgart où il avait enchaîné deux succès face à Daniel Muñoz de la Nava et surtout Óscar Hernández. 

Retiré du circuit depuis 2017, le natif de Leningrad en Russie, naturalisé français en 2000, a livré dans Ouest France son sentiment sur la guerre en Ukraine, regrettant le traitement des médias français, trop favorable à l’Ukraine à son goût. « Je trouve qu’il y a un manque de justesse dans le traitement du conflit par la presse et les médias. Ils penchent du côté ukrainien », a-t-il confié, ajoutant : « Je trouve incorrect et injuste ce type de désinformation. Il y a un vrai parti pris, il faut recevoir des informations venant des deux côtés. Des choses vraies sont dites, mais aussi beaucoup de mensonges. » Et l’ancien joueur de se montrer plus cinglant. « Le traitement médiatique est radical, anti-russe, sans aucune contrepartie », a-t-il renchéri.

La situation n’est pas simple à vivre pour le fils de l’ancien sélectionneur de l’équipe russe de handball, très attaché à sa mère patrie. « Je ne me sens pas très bien. Ce n’est pas une situation facile ou agréable. Même si je ne suis pas touché directement car je vis en France. La situation est dramatique. Personne ne peut aimer un conflit ou une guerre. J’espère que ça va s’estomper et qu’on arrivera à trouver un terrain d’entente », a-t-il expliqué, comptant bien revenir en Russie : « J’ai encore de la famille à Saint-Pétersbourg, et mes parents y vont souvent. Ça fait quelques années que je n’y suis pas allé, en raison notamment du Covid-19. J’y retournerai quand la situation me le permettra.»  

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