La France n'a pas tremblé face à la Turquie et a lancé idéalement l'Euro-2023 de volley-ball avec une victoire convaincante 3 à 0 (25-20, 30-28, 27-25) mercredi à Tel-Aviv (Israël).
Leur premier rendez-vous avait tout du piège et les Bleus l'ont parfaitement déjoué, même s'il ont connu des petites crispations en fin des 2e et 3e manches.
La Turquie qui va intégrer la Ligue des nations, la prestigieuse VNL, et qui pointe désormais au 12e rang mondial, était a priori l'adversaire le plus redoutable de cette phase de poules pour les champions olympiques 2021.
A l'exception d'un début de match compliqué, notamment aux services, les Bleus, pourtant privés d'Earvin Ngapeth, ménagé après une longue blessure à une cuisse, ont toujours fait la course en tête.
Dans le sillage d'Antoine Brizard, redoutable au contre, ils ont laissé passer l'orage turc dans le premier set (5-2, 9-5, 12-7) et ont écoeuré leurs adversaires pour remporter la première manche sur une attaque trop longue turque.
Dans les 2e et 3e sets au scénario quasi identiques, les joueurs d'Andrea Giani se sont rapidement détachés avant de "se faire peur", a résumé pour l'AFP Jean Patry, meilleur marqueur de la rencontre (15 points).
"A chaque fois, il y a de notre côté un petit relâchement en fin de set qui a permis aux Turcs de revenir, ce qui nous a crispé", a reconnu le pointu du club polonais de Wegiel.
"Mais globalement, pour un prel’atmosphèremier match, on a fait un match sérieux contre une belle équipe, une valeur montante du volley", a-t-il insisté.
Les Français dont le seul titre européen remonte à 2015, retrouvent l’atmosphère étouffante de la Shlomo Group Arena de Tel-Aviv malgré un public très discret dès jeudi où ils affronteront, toujours sans Ngapeth, les Portugais.
"Attention à cette équipe", prévient Patry à propos d'une sélection qui occupe la 24e place du classement FIVB.
Les Bleus affronteront ensuite Israël samedi, la Roumanie lundi et la Grèce mardi.
Les quatre premiers du groupe D se qualifieront pour les 8e de finale qui auront lieu à Varna, en Bulgarie, les 8 et 9 septembre.
La Croix