Après la destitution par un tribunal de Rio du président de la Confédération brésilienne de football (CBF) , l’instance mondiale menace le Brésil de grosses sanctions.
Il s’agirait d’un énorme tremblement de terre sur la planète football. La Fifa n’a pas l’habitude de déroger à l’un de ses principes : le refus d’ingérence d’un état ou de l’une de ses institutions dans les affaires d’une fédération. Pour cette raison, la Confédération brésilienne de football (CBF) est dans son viseur. Dans un courrier révélé par l’agence Associated Press, la Fifa lui a fait savoir que ses sélections et ses clubs risquaient d’être suspendus de compétitions internationales jusqu’à nouvel ordre.
L’affaire a débuté le 7 décembre quand un tribunal de Rio a destitué Ednaldo Rodrigues, l’ex-président de la CBF et tous les dirigeants qu’il avait nommés, en raison d’irrégularités lors de son élection l’an passé. Il a désigné José Perdiz, le président de la plus haute instance sportive du Brésil, pour organiser de nouvelles élections à la présidence de la CBF dans les trente jours suivants.
La Fifa n’a pas apprécié et l’a fait savoir dans un courrier signé Kenny Jean-Marie, un responsable des associations membres de la Fifa, et Monserrat Jimenez Garcia, la secrétaire générale adjointe de la Conmebol (Confédération sud-américaine).
Si de nouvelles élections à la présidence de la CBF sont organisées, la Fédération brésilienne s’expose donc à des sanctions importantes. Le Brésil ne pourrait alors plus prendre part au moindre tournoi majeur jusqu’au règlement de la situation. Les partenaires de Neymar doivent disputer à l’été 2024, aux États-Unis (du 20 juin au 16 juillet), la Copa America. Ils sont, également, engagés dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, qui se disputera aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
Le Parisien