Elisabeth II : pourquoi Buckingham a-t-il retardé l'annonce de sa mort?
Ce jeudi 8 septembre, le palais de Buckingham a exprimé son inquiétude quant à la santé de la reine Elisabeth II âgée de 96 ans.
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« Suite à une évaluation plus approfondie ce matin, les médecins de la reine sont préoccupés par la santé de Sa Majesté et ont recommandé qu’elle reste sous surveillance médicale. La reine continue à se sentir à l’aise et reste à Balmoral. » Ce jeudi 8 septembre, c’est avec ces quelques mots que le palais de Buckingham s’est exprimé sur l’état de santé de la reine Elisabeth II, âgée de 96 ans. Des nouvelles peu rassurantes sur lesquelles Stéphane Bern, spécialiste en royauté, s’est confié auprès du ELLE. « C’est plutôt inquiétant, ça veut dire que c’est la fin », affirme-t-il quelques heures après l’annonce officielle du palais. « Quand les médecins sont préoccupés… C’est comme quand on dit qu’un patient est fatigué, ça veut dire qu’il est mort. Ce qu’il faut surtout interpréter, c’est qu’on a prévenu la famille royale et qu’elle s’est rendue à son chevet. C’est très mauvais signe. Moi je crois que c’est la fin et qu’ils vont l’annoncer ce soir. »
Depuis la publication du communiqué de Buckingham, le prince Charles, Camilla Parker Bowles, le prince William et le prince Harry prennent en effet la direction de Balmoral, en Ecosse, afin d’être au chevet de la souveraine. Tandis qu’une question demeure en suspens : a-t-elle déjà rendu son dernier souffle ? « C’est une possibilité », répond Stéphane Bern. Avant de poursuivre : « C’est déjà arrivé dans l’Histoire de l’Angleterre, que des rois soient morts – je crois que c’est arrivé pour George V – et qu’on ne l’annonce pas dans l’après-midi afin que ce ne soit pas les journaux du soir qui l’annoncent en premier. Parce qu’on considère que les tabloïds du soir sont toujours moins prestigieux que les journaux du matin, comme le “Daily Telegraph” et le “Times”. »
« C’EST LA FIN D’UNE ÉPOQUE »
L’expert en royautés poursuit au sujet des conséquences de la disparition d’Elisabeth II : « Ça va être un raz-de-marée national, international, l’hommage de tous les chefs d’États. On voit déjà les prières du monde entier, de tous les hommes politiques, c’est l’union sacrée autour de la reine. Et ce que les gens sentent instinctivement, c’est que c’est la fin d’une époque. Et la fin d’un monde même. »