Environ la moitié des élèves israéliens du collège et du lycée ont déclaré que la pandémie de coronavirus a eu un impact négatif sur leurs études, selon une enquête du ministère de l'éducation israélien publiée jeudi.
L'étude, menée auprès d'environ 560 000 élèves dans plus de 3 000 écoles du pays, a mesuré les effets de la pandémie sur l’environnement d'apprentissage et l'atmosphère dans les écoles d'un point de vue pédagogique, social et émotionnel au cours de l’année écoulée.
Les élèves de première et terminale sont ceux qui ont mentionné le plus d'effets négatifs de la pandémie, tandis que les élèves des classes inférieures étaient plus enclins à dire qu'ils n'avaient pas particulièrement subi les effets de la crise sanitaire ou même qu'ils ressentaient l'influence positive des changements apportés par COVID-19 dans les écoles.
En première et terminale, 54 % des élèves interrogés ont déclaré que leurs études avaient souffert de la pandémie, 46 % qu'ils en avaient souffert émotionnellement et 31 % que leur vie sociale avait été affectée.
47 % des élèves de 3e et 2nde ont déclaré que leurs études avaient souffert, 38 % ont subi des impacts émotionnels négatifs et 28 % ont déclaré que leur vie sociale s’était dégradée 39 % des élèves des plus jeunes classes ont indiqué ressentir un effet positif du Covid sur leurs études et 41 % une meilleure vie sociale.
La ministre de l'Éducation Yifat Shasha-Biton, ainsi que les professionnels du secteur, ont déclaré que les résultats étaient préoccupant Les résultats de l'enquête reflètent clairement ce que le système éducatif a ressenti et ressent encore, après deux années difficiles de Covid", a déclaré la ministre.
En France des résultats assez similaires sont apparus puisqu’un sondage montre que la moitié des jeunes se sont sentis très isolés et que la crise a eu un impact négatif sur leurs études et leur vie sociale.