Selon elle, ce missile a parcouru 760 km à une altitude maximale de 1.920 km et à la vitesse de Mach 15 (15 fois la vitesse du son). Les deux autres missiles ont parcouru environ 330 km à Mach 5 et à une altitude maximale de 70 km.
Les sirènes d'alerte aérienne ont retenti pour le deuxième jour consécutif dans l'île sud-coréenne d'Ulleungdo, située à 120 km à l'est de la péninsule coréenne, ont rapporté les médias locaux.
Une alerte a également été déclenchée dans le nord du Japon même si, contrairement à ce qu'avaient affirmé dans un premier temps les autorités, le missile n'a finalement pas survolé l'archipel. Selon le ministre de la Défense Yasukazu Hamada, le projectile a "disparu au-dessus de la mer du Japon".
"Le barrage continu de missiles jour après jour est un outrage et ne peut être toléré", a déclaré jeudi le Premier ministre japonais Fumio Kishida.
Ce lancement "souligne la nécessité pour tous les pays d'appliquer pleinement les résolutions du Conseil de sécurité" sanctionnant la Corée du Nord, a affirmé de son côté le porte-parole du département d'Etat américain Ned Price.
Le 4 octobre, un missile balistique nord-coréen avait survolé le Japon pour la première fois en cinq ans.
Mercredi, la Corée du Nord avait déjà tiré 23 missiles, dont l'un avait franchi la "Ligne de limite du Nord" (NLL) qui prolonge en mer la frontière terrestre intercoréenne, tout en restant dans les eaux internationales.
Euronews