Avec ces 15 prisonniers condamnés à mort, le nombre de personnes qui risquent d'être exécutées dans ce pays est passé à 53, dont au moins 8 sont des mineurs.
Cette organisation a en outre mis en garde contre la décision des autorités saoudiennes de massacrer des dizaines de huit prisonniers, dont au moins un mineur.
Les Nations Unies ont récemment demandé aux autorités saoudiennes de libérer immédiatement Abdollah al-Hawiti condamné à mort lorsqu'il était mineur.
Dans une déclaration du 31 mai 2022, le rapporteur spécial sur les exécutions ont également annoncé qu'Abdollah al-Hawiti avait été arrêté à l'âge de 14 ans pour blessure et meurtre, malgré l'absence de preuves et seulement selon les aveux obtenus sous la torture.
Dans cette déclaration, Abdollah al-Hawiti avait été condamné à mort pour la deuxième fois après l'annulation de sa peine de mort initiale en 2021.
Les Nations Unies ont exprimé à plusieurs reprises leur inquiétude à propos de cette affaire et ont demandé aux responsables de Riyad de soutenir la santé physique et mentale d'Abdollah al-Hawiti.
L'Organisation saoudo-européenne des droits de l'homme a en outre souligné que l'Arabie saoudite avait ignoré les lois internationales sur les droits des enfants et les droits des prisonniers y compris la peine de mort.
Cette organisation a également souligné que la déclaration de l'ONU avait été publiée en raison du risque persistant de mort pour des dizaines de prisonniers saoudiens, dont un certain nombre d'enfants.