Jeudi soir, l’agence de presse officielle saoudienne a annoncé l’exécution d’un ressortissant jordanien, portant ainsi à 138 le nombre total d’exécutions cette année depuis le début de l’année.
En 2019, 187 exécutions avaient été recensées. En mars, l’Arabie saoudite avait déclenché un tollé international après l’exécution record en une seule journée de 81 civils, surtout la minorité chiite.
« Cette intensification frappante du recours à la peine de mort par le pays cette année révèle le vrai visage que les autorités saoudiennes dissimulent derrière le prétendu programme de réformes progressistes qu’elles présentent au monde », a dénoncé Diana Semaan, directrice adjointe par intérim pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty international.
L’Orient-le Jour