Alors que les premières chutes de neige ont fait leur apparition en Ukraine, les habitants s’organisent tant bien que mal pour faire face aux nombreuses pénuries, comme celle de l’électricité. En raison des bombardements, la moitié des infrastructures électriques du pays sont endommagées ou détruites.
La puissance est limitée pour la cuisine, mais aussi pour le chauffage et le fonctionnement des hôpitaux.
Nous nous attendons à ce que 2 à 3 millions de personnes supplémentaires quittent leur domicile à la recherche de chaleur et de sécurité.
Hans Kluge
Directeur régional de l'OMS en Europe
"Elles seront confrontées à des problèmes de santé uniques, notamment des infections respiratoires telles que le Covid-19, la pneumonie, la grippe et le risque grave de diphtérie et de rougeole parmi la population sous-vaccinée."
Pas d'eau ni d'électricité
À Kherson, 10 jours après le retrait de l’armée russe, il n’y a toujours ni eau courante, ni électricité. Lorsque la nuit tombe vers 16h, la ville se retrouve plongée dans le froid.
Les dommages aux infrastructures pourraient être trop importants pour que la population puisse supporter l’hiver. Alors des civils commencent à être évacués des régions de Kherson et Mykolaiv.
La reprise des bombardements à Zaporijjia aggrave une situation déjà alarmante. La centrale apportait à l’Ukraine 25% de son électricité : elle n’en produit plus.
Euronews