L’effroi d'Israël de la fermeture des routes maritimes
Les responsables politiques et sécuritaires d'Israël ont toujours peur de la fermeture des routes maritimes à ce régime.
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Au cours des 76 années dernières depuis la création d'Israël, ce régime a toujours craint d'être entouré de pays islamiques et de n'avoir aucune route terrestre sûre.
Pour cette raison, la création d'une puissante marine commerciale et militaire a été considérée comme la seule solution pour qu'Israël puisse répondre à ses besoins.
Aujourd'hui, Israël fournit plus de 80% de ses besoins économiques et militaires par la mer, de cette façon l’accès aux routes maritimes est un élément vital pour ce régime.
Selon les experts militaires et politiques israéliens, si Israël n’a pas l’accès aux et que la circulation des navires dans les ports israéliens est interrompue, Israël sera détruit.
Nous n'avons pas de stratégie pour l'approvisionnement d'urgence en provenance de la mer. Si la situation devient critique, que feront les autorités israéliennes ? Vont-ils agir rapidement pour louer des navires étrangers ? Accepteront-ils cette demande de venir dans les ports d'Israël à grands frais pendant la guerre ? En cas de louer des navires étrangers, viendront-ils ? Je ne suis pas sûr du tout. L'Iran et ses alliés savent quel navire commercial appartient à Israël. Les dommages aux navires israéliens ou appartenant à des Israéliens feront fuir les compagnies d'assurance et les commerçants, a-t-il déclaré le chercheur israélien du Centre de recherche sur la politique et la stratégie maritimes à Haïfa.
En effet, les compagnies d'assurance maritime considèrent les eaux territoriales d'Israël (12 milles marins) comme une zone de guerre. Par conséquent, les navires commerciaux ont besoin d'une assurance spéciale, même dans un état de calme et de paix.
Or, si une guerre ou une crise survient, aucune compagnie d'assurance n’acceptera pas d’assurer les marchands et les navires.
En dehors de l'assurance des zones de guerre, il ne semble pas que les navires acceptent d'entrer dans les eaux territoriales d'Israël.
À cet égard, on rappelle la deuxième guerre d'Israël avec le Liban, l'ancien représentant d'Israël à l'Organisation maritime internationale a admis dans un rapport en 2022 que pendant la guerre avec le Hezbollah libanais, des représentants d'Israël se sont rendus à Londres pour négocier avec Lloyds afin d’assurer les hommes d'affaires israéliens, mais cette compagnie a refusé de le faire.
"Pendant la guerre avec le Hezbollah, il y avait des navires qui déchargeaient des cargaisons israéliennes à Chypre, parce qu'ils ne voulaient pas s'approcher d'Israël", a-t-il déclaré Alex Gerson, un ancien capitaine israélien, dans un rapport.
"Pendant la guerre, nous avons dû faire face au problème de la pénurie d'essence, mais aucun marchand n'acceptait pas de venir en Israël", a-t-il poursuivi.
Selon les experts israéliens, maintenant que plus de 16 ans se sont écoulés et que la puissance militaire du Hezbollah, notamment ses missiles, s'est multipliée, sans aucun doute, avec le premier conflit avec le Liban, les ports d'Israël seront la première cible de la Résistance et à la portée de tir des missiles à haute précision du Hezbollah.
Concernant la puissance navale de l'Iran, de la Résistance et l'importance stratégique du commerce maritime d'Israël, le site Internet hébreu "Israel Defence" soulève la question suivante : si une guerre éclate, comment Israël veut-il répondre à ses besoins par la mer ?
Cette question est devenue une grande question et une préoccupation majeure pour les dirigeants israéliens. Dans les guerres passées, Israël n'a jamais été dans une situation de blocus naval, donc ils ne savent pas quoi faire pour se sauver si une telle situation se produit, d'autant plus que ces besoins ne se limitent pas seulement aux besoins de subsistance et économiques, mais surtout militaires.
Tout cela montre qu'Israël est beaucoup plus faible et plus fragile qu'il ne prétend dans les médias et dans les exercices militaires conjoints avec les gouvernements régionaux et extra-régionaux, à tel point que son existence est mise en danger avec la fermeture des routes maritimes.