Alors que festivités dans la ville de Cisjordanie sont assombries par la guerre entre Israël et le Hamas, le pape a de nouveau lancé un appel à la paix dimanche.
« Notre cœur, ce soir, est à Bethléem », a déclaré, dimanche 24 décembre au soir, le pape François, lors de la messe de Noël, alors que les festivités dans la ville de Cisjordanie sont assombries par la guerre entre Israël et le Hamas. « Notre cœur, ce soir, est à Bethléem, où le principe de la paix est encore rejeté par la logique perdante de la guerre, avec le fracas des armes qui, aujourd’hui encore, l’empêche de trouver une place dans le monde », a-t-il dit depuis la basilique Saint-Pierre, au Vatican, où il prononçait la messe.
Enviro 6 500 fidèles ont assisté à la messe présidée par le pape argentin, en présence de responsables religieux et du corps diplomatique, selon le Vatican. Des centaines d’autres l’ont suivie sur des écrans géants installés à l’extérieur, sur la place Saint-Pierre.
Haut lieu du christianisme, la ville de Bethléem – où est né le Christ, selon la tradition – a été désertée par les pèlerins cette année et a annulé la majorité des célébrations de Noël en raison de la guerre.
Dimanche midi, lors de la prière hebdomadaire de l’Angélus, le souverain pontife avait déjà évoqué le conflit dans la bande de Gaza, où l’armée israélienne a intensifié dimanche ses bombardements dans le sud du territoire. « Nous sommes proches de nos frères et sœurs qui souffrent de la guerre : pensons à la Palestine, à Israël, à l’Ukraine », a déclaré le pape François.
Le jésuite argentin prononcera, lundi 25 décembre à midi, sa traditionnelle bénédiction urbi et orbi (« à la ville et au monde »), au cours de laquelle il se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.
Le Monde